Rencontre II - Histoires de Sexe

Rencontre II

... ou futurs couples : cette salle est un lieu de rencontres…
— Il est vrai qu’un jogging n’a rien de très élégant, mais celui-ci, je l’ai choisi en raison de sa matière suffisamment fine qui me donne l’impression d’être nue, ou bien de ne porter que des sous-vêtements, et cela me donne des frissons quand on me regarde ou bien que vous me touchez. J’ajouterai que la coupe du pantalon n’a rien de « sportive », mais doit certainement vous donner une idée de mon fessier. Je dois dire que j’en suis très gênée.
— Tu as eu entièrement raison, et j’avoue que, suite à tes explications par mails, j’aurais été déçu de rencontrer quelqu’un de trop couvert. Il faudra cependant que tu apprennes à porter quelque chose de plus… moulant, par la suite.
— Je le ferai pour vous mais pour cette fois, je n’ai fait que vous obéir, et je ne pensais pas me retrouver au milieu de tant de monde.
— Cela fait partie de ton éducation, ma chérie.

À sa demande, je me relève en me réajustant et le suis. Le salon où nous arrivons est du genre intime : lumière tamisée, tables basses, fauteuils, poufs et canapés… entre lesquels il est possible de danser. Un rapide tour d’horizon me permet de constater que je suis seule dans cette tenue effectivement sportive et décontractée. Je comprends immédiatement les différences d’apparence entre les mâles et les femelles. Certes, celles-ci ne sont sans doute pas toutes vêtues en femme, mais les pantalons moulants en matières légères et soyeuses ne trompent pas. ...

... Celles qui portent robe ou jupe ont parfois le visage voilé… Christophe n’a pas besoin de me rappeler la manière dont je dois m’asseoir sur le canapé, et je m’assois donc sur une fourrure très agréable au contact, en prenant soin que ma veste masque mon fessier. Contrairement au restaurant, il s’assied à mon côté en me regardant :

— Ici tu peux te passer de ton haut de jogging.

Je sais que ses paroles sont plus un ordre qu’un conseil et j’ôte le vêtement, me retrouvant ainsi très légèrement vêtue. Le léger haut doit avoir du mal à cacher mon soutien-gorge, et j’imagine déjà des yeux braqués sur moi. Je me sens fébrile et Christophe le sent et en paraît satisfait :

— Tu te voulais exhibée, légèrement certes, et tu vois que j’ai tenu à te faire plaisir.
— Je l’ai remarqué, mais je crois que c’est peut-être trop.
— Nullement, et ce petit aperçu n’a pour objet que de te faire découvrir une nouvelle situation dans un nouveau milieu.
— Je comprends et assume mes envies, mais j’ai honte.
— Cela fait partie de l’humiliation que tu devras subir. Je te remercie quand même pour le choix de ce pantalon, qui laisse deviner approximativement tes formes sans toutefois les épouser.
— Merci Christophe, et je fonds d’ailleurs sous le bras qui m’enserre la taille, malgré ma peur.
— Il n’est pas encore temps d’avoir peur, ma chérie : mon attitude actuelle n’a rien de très osée.
— Oui, mais c’est cependant la première fois que l’on me tient ainsi et surtout en public.
— N’oublie pas ...