1. Aux armes !


    Datte: 01/06/2018, Catégories: ffh, fbi, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral fgode, pénétratio, double, fdanus, sf, couple+f, Auteur: Arkann, Source: Revebebe

    ... à notre droite, où semblait régner un grand chaos. Il n’y avait pas d’hôpital dans la zone immédiate, au moins ; un « code Noir » dans un hôpital était un cauchemar indescriptible.
    
    Puis nous étions à une autre porte blindée, qui faisait elle aussi quatre étages de haut. De l’autre côté, des gens criaient, frappaient désespérément le métal. Le Central, quand une procédure de confinement était en vigueur, n’ouvrait de tels obstacles que sous certaines conditions. Un Paladin était l’une d’elles.
    
    — Central. Ouverture porte H13, ma position.
    
    La lourde porte se leva, comme une herse. Cette fois, une véritable marée humaine nous força à nous arrêter, à nous mettre de côté pour laisser fuir ces gens qui nous auraient piétinés, sinon. Nous pouvions maintenant entendre le démon très clairement. La partie du corridor qui était proche de nous était intacte. À une centaine de mètres, cependant, le corridor était saccagé, des dizaines de corps gisant au sol. Plus d’éclairage, aucune caméra ou autre dispositif de sécurité. Beaucoup de civils terrifiés sortaient de cette zone dévastée, fuyant vers la lumière.
    
    Nous pouvions avancer à nouveau. Mon automatique au poing, mon épée dans la main droite. Mon épée, qui réagissait au démon en émettant une lueur bleutée. Les hommes de Mylène avaient de puissantes torches, et le Paladin avait son halo qui radiait courage et détermination. Nous plongions dans les ténèbres. Derrière nous, un fort grincement métallique, une secousse. ...
    ... Enfermés, avec le démon.
    
    Je le sentais, plus puissant que ce que je n’avais jamais confronté. Lui aussi nous percevait, et il comprit rapidement que nous étions sa mort. Je trébuchai presque lorsqu’il nous frappa de sa haine, de sa rage, promettant souffrance éternelle à quiconque osait s’approcher. Je savais comment résister aux horribles visions qu’il cherchait à forcer dans mon esprit. Pas Ducran. Pas Lapoigne. Pas la plupart des autres n’ayant jamais fait face à un vrai démon. Des cris d’effroi, de désespoir.
    
    — À l’assaut, soldats de Milikki ! À l’ennemi !
    
    Mylène rallia bien quelques hommes, mais les autres avaient leur compte. Ceux qui n’étaient pas paralysés par l’horreur fuyaient éperdument. Ducran faisait honneur à son nom, rallié par Mylène, blanc comme un drap, mais avec nous.
    
    Sortant d’un corridor latéral, un groupe de civils armés, assez nombreux pour faire une différence si nous parvenions à les rallier.
    
    Mylène ouvrit le feu sur eux, se jetant au sol.
    
    — Hérétiques ! Hérétiques !
    
    Mon hésitation me coûta presque la vie, quelqu’un me tirant dessus en feu continu, les deux premières balles me manquant de peu, les autres passant loin au-dessus de moi. Maintenant au sol, incapable de voir l’ennemi, je tirais sur les flashes de lumière, les hérétiques révélant leurs positions chaque fois qu’ils tiraient. Régis, avec son fusil mitrailleur et ses balles traçantes, était particulièrement dévastateur. Un des gars de Mylène avait un lance-grenades monté sur son ...
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