1. Aux armes !


    Datte: 01/06/2018, Catégories: ffh, fbi, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral fgode, pénétratio, double, fdanus, sf, couple+f, Auteur: Arkann, Source: Revebebe

    ... marchait en reculant devant moi, parlant d’une voix forte et moqueuse, s’assurant que tout le voisinage l’entende. Elle était comme ça, des fois, insupportable, une vraie peste, lorsqu’elle passait trop rapidement d’une humeur pessimiste et sombre à une allègre et débordante de confiance. Ça la rendait ivre de légèreté, et plus rien ne la modérait.
    
    Je serrai les dents lorsqu’elle vola des mains d’un adolescent qui faisait des graffiti sur un mur une bouteille aérosol de peinture blanche et peintura en grosses lettres « Arkel est un mauvais perdant ! ». Elle lança sa bouteille au graffiteur amateur et revint me narguer.
    
    — Ne fais pas cette tête-là ! Et puis moi et Abaddir partons à la chasse ; tu vas pouvoir bouder en paix…
    
    Rien d’autre à faire que d’endurer. Et tenir la liste de ses petits crimes contre ma personne. Bouder, moi ? Elle allait voir… et l’heure de la vengeance sonnerait dès notre arrivée.
    
    — Souris, tu m’inquiètes !
    
    Il fallait vraiment être stupide, ou sous l’influence d’une épée avec un côté sanguinaire, pour agir comme elle l’avait fait. Je voulais bien croire que son arme l’avait assurée que rien de sérieux ne se produirait, mais même une arme magique pouvait se tromper, et c’était sans parler de mon arme, avec laquelle je ne pouvais réellement communiquer. Mon épée n’arrivait pas à blairer Abaddir, et j’avais senti l’enthousiasme féroce de ma lame, sa volonté de se mesurer à l’autre. Son ressentiment avait été grand ; j’avais mené un combat ...
    ... purement défensif, refusant ce jeu incroyablement risqué. J’avais été magistral, mais la défense pure contre un adversaire de votre calibre… elle m’avait fait goûter au plat de son épée, et j’allais porter les bleus des jours durant. Rien que je ne pouvais rapidement guérir, mais il allait être satisfaisant de porter la douleur à l’ardoise de Mylène.
    
    Mais c’était correct. Le dernier mot allait être mien.
    
    — C’est bon, tu peux arrêter de sourire.
    
    Elle disait cela d’un ton qui se voulait léger, mais ma petite chevalière commençait à se rendre compte que j’étais trop zen, que mon comportement était suspicieux.
    
    — Bon, toi tu penses à des choses trop agréables. Crache.
    — Je pense à la manière avec laquelle je vais te bouder. Ce n’est pas ce que j’avais prévu, mais… ça va bien faire le travail. Toi et Abaddir, si vous pouvez me laisser bouder en paix une semaine, ça serait sympa.
    
    Elle ne répondit pas. Je la voyais cogiter, analyser. Elle ne me laissa pas entrer dans l’appartement en premier. Les lumières étaient fermées, mais il y avait de la lumière en abondance, chancelante, provenant d’une vingtaine de bougies, dont une qui était aromatique, une plaisante odeur de cannelle flottant dans l’air, pas trop forte.
    
    — Bonjour Mylène. Je me nomme Yelena.
    
    Elle ne répondait pas vite, la Mylène. J’entrai et fermai la porte. Yelena était sur le lit étendue sur le côté, nue, complètement à l’aise, avec son petit sourire en coin.
    
    Mylène me fit face, son regard un peu dur, ...
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