-
Hastings
Datte: 01/06/2018, Catégories: nonéro, portrait, délire, Humour revebebe, Auteur: Brodsky, Source: Revebebe
... Robert de Boron qui devait souffler sur le film. Et il soufflait… mais pas dans la salle. Dans la salle, on soupirait. Le lendemain, je me précipitai chez le libraire en bas de chez moi afin de lire les critiques… Téléramax :Hastings, le dernier film de Vopicek, est plus que décevant. Certes, la langue est belle, mais était-il indispensable de versifier la traduction ? Pire encore, de confier le rôle-clef à un comédien possédant le charisme d’une pizza quatre fromages ? On se demande en regardant ce film s’il n’aurait pas mieux valu que l’armée de Guillaume fasse naufrage et ne débarque point en Angleterre. Cela aurait épargné au public cette production qui fait aujourd’hui de Vopicek le disciple d’Ed Wood et de Max Pécas. Le Nouvel Observateur :Recette de la daube. Prenez un chef reconnu, confiez-lui un texte magnifique, laissez-le versifier à son idée, faites mijoter quelques actrices porno, et touillez avec un Brodsky boutonneux. Prenez en photo pour vous rappeler le résultat, et jetez le tout aux cabinets. Dépité, je jetai un coup œil pour finir aux Cahiers du Cinéma :Il existe dans le monde du cinéma des perles si pures, si belles que leur éclat aveugle les yeux qui sont indignes de les contempler. Comme le Graal était invisible aux yeux de la plupart des chevaliers, la beauté du message du dernier film de Vopicek échappera à la plupart des imbéciles. Et le génie de Vopicek ne s’arrête pas à la mise en scène (fantastique) et à la sublime versification des vers de Robert de Boron : il est de déceler des comédiens qui feront date dans l’histoire du septième art. Témoin, ce jeune acteur nommé Brodsky, flamboyant et dont la diction hérisse le poil de tout artiste un peu sensible. Bref, Hastings est à mes yeux une œuvre comparable en ce milieu des années 70 à ce que fut en son temps Citizen Kane.Martin Scorsese La suite, vous la connaissez…