Complexe qui devient attrait - Histoires de Sexe

Complexe qui devient attrait

... aller vers un mec sur la plage et lui dire : « vous semblez avoir des couilles bien remplies, pouvez me faire un gosse ? »
— Je voudrais bien voir son visage. Pour tirer leur coup, les mecs sont toujours partants, mais pour ce qui est de procréer, c’est une autre histoire, surtout si en plus on leur demande de prendre leur responsabilité. Non, je pense au seul homme qui pourrait te féconder dans de bonnes conditions, assumer son geste sans faire de toi sa chose.
— Qui ça ?
— Alain.

Alain, lorsqu’il fut mis au courant, freina des quatre fers :

— Mais Anaïs, tu es mon seul amour.
— Tu ne trouves pas Morgane à ton goût ?
— Si, elle est ravissante, là n’est pas la question. Je n’ai pas envie de faire l’amour avec Morgane.
— Je ne demande pas à ce que tu fasses l’amour à Morgane, je veux seulement que tu lui fasses un marmot. Ce n’est pas la mer à boire. Après, que vous y preniez plaisir l’un et l’autre, ça m’importe peu. À dire vrai, je préférerais que vous vous éclatiez vraiment. Ainsi tu pourrais vérifier le potentiel érotique de mon amante et elle pourrait comprendre que tu es un bon coup.

Nos enfants sont nés avec deux jours de différence. Le visage de l’infirmière lorsque Alain a dit qu’il était le père du premier, puis du deuxième enfant était quelque chose de très amusant.

Alain n’eut pas longtemps à assurer une double paternité, car Morgane trouva rapidement un compagnon. Un jeune médecin qui était venu pour soigner son bébé atteint d’une maladie ...

... infantile. Comme il était en fin de tournée, le soir, il est resté pour boire un verre, pour manger un morceau et pour réchauffer le lit de ma copine. Nous fîmes la connaissance de Dominique, bel homme, svelte, à l’écoute. Il y avait en lui une virilité subtile et des attitudes qu’on aurait crues féminines. Il annonça tout de suite qu’il ne voyait aucun problème à ce que nous continuions nos jeux saphiques avec Morgane.

Je savais par Morgane que Dominique était épaté par mes attributs mammaires. Je ne me suis pas fait prier de les lui montrer sans voile à la première occasion. Il en fut ébahi :

— J’en ai vu des lolos durant mes études, mes gardes à l’hôpital ou même dans mes consultations. J’en ai peloté un certain nombre, pour la bonne cause, pour des raisons médicales. Des seins très plantureux, je connais, voire plus volumineux, cependant, aucun n’a l’apparence des tiens, Anaïs.
— Qu’est-ce qu’ils ont de particulier ?
— Ils sont gros, lourds et paraissent fermes à la fois. Ils ne tombent pas, chose merveilleuse alors que tu as allaité tes deux enfants.
— Et pas qu’eux d’ailleurs, intervint Alain.
— C’est comme s’ils s’affranchissaient de la pesanteur.

Alors, comme il m’arrivait encore de le faire, sous les yeux de mon mari, j’invitai Dominique à me caresser les seins, ce qu’il fit divinement bien. Il ne pratiqua pas comme certains hommes qui dans cette circonstance auraient effleuré ma poitrine ou l’auraient malaxée vigoureusement quelques secondes, non, il prit son ...