Complexe qui devient attrait - Histoires de Sexe

Complexe qui devient attrait

... informations d’ordre privé que, moi, sa fille, n’aurais peut-être pas dû entendre. Par exemple j’appris également l’endroit précis où j’avais été conçue : à la nuit tombée, dans la forêt des Trois Pignons, non loin de Fontainebleau, au pied du massif surmonté d’une croix de Lorraine. Ils en étaient absolument certains, l’un comme l’autre.

— C’était entre ce rocher et celui-ci, m’avait dit mon père lors d’une marche sur le site.
— Mais comment êtes-vous certains que c’est là et pas à un autre endroit ?
— Tu comprends, en période d’ovulation, on utilisait le coït interrompu ou le retrait comme méthode de contraception. Et là, je n’ai pas réussi à retenir le…
— Jules, épargne à ta fille les détails.
— Ton sperme, papa.
— Oui, c’est ça. Au moins Anaïs n’hésite pas à prononcer les bons mots. Tu as été un accident de parcours, et neuf mois plus tard tu es arrivée. Un accident comme toi, j’en veux bien tous les jours. Oui, un bien beau cadeau, même si belle-maman était furieuse que sa fille n’arrive pas vierge au mariage.
— On s’est tout de même mariés en blanc le plus rapidement possible, ajoutait ma mère, et on a tardé à envoyer les faire-part de naissance, histoire de noyer le poisson. L’important pour nous, c’est que tu sois là.

Sidonie, la sœur d’Alain, vint nous visiter ; elle qui avait admiré et touché mon ventre arrondi eut tout le loisir de contempler ma poitrine durant la tétée de mon fils. Il était fréquent que j’ouvre largement ma chemise et que je dénude ...

... me deux seins lorsque j’allaitais chez moi. Qu’il y ait de la visite ou que je sois seule avec mon homme ne changeait pas la donne et plusieurs de nos copains et copines furent ravis du tableau que je pouvais offrir. C’est ainsi que j’apparus devant elle. J’avais la poitrine gorgée de lait et les deux seins fièrement dressés. Mon nourrisson accroché au sein gauche, rien ne masquait le droit. Il était clair que la jeune fille était éblouie par mes seins nus, imposants et lourds.

— Ça te plaît ? lui demandai-je.
— Oh ! oui, c’est beau de voir une femme allaiter son enfant. Lorsque j’en aurai un, je lui donnerai moi aussi le sein. Enfin, si j’ai assez de lait, car avec mes petits seins, je ne sais pas si ce sera possible.
— Tu veux goûter à mon lait ? lui demandai-je sachant bien que je la faisais tomber dans un lac qui la plongerait dans l’embarras.
— …
— Tu peux téter l’autre sein, lui dit son frère en rigolant, trouvant la situation amusante.
— Je ne sais pas.
— Tu n’en as pas envie, Sidonie ? ajoutai-je. Cela ne me dérange pas, ni Alain et je crois que bébé a bien assez de lait dans le sein qu’il tète pour te céder l’autre.

Alors Sidonie approcha la bouche de mon sein libre et commença à prendre entre ses lèvres le téton dressé. Une première giclée de lait arriva dans sa bouche et surprise, elle lâcha la tétine et se recula prestement.

— Tu peux y aller, frangine, ce n’est pas du sperme, c’est du bon lait maternel.
— Je vois bien la différence, c’est bien ...