1. Redevance télévisuelle


    Datte: 29/05/2018, Catégories: fh, amour, mélo, coupfoudr, amourpass, Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... bite m’échauffe dans cet étroit couloir sombre, je n’en ai cure, je veux la défoncer, je veux l’enculer bestialement, sauvagement, animalement. Je veux exploser sa chair, exploser en elle !
    
    J’agrippe comme un fou furieux sa croupe soumise, son corps qui m’appartient, cette femme qui est à présent mon esclave, dont la seule loi est mon plaisir, ma femme, mon amante, ma maîtresse, celle que j’aime et que je désire plus que tout, elle que je vénère et que j’asservis en même temps, celle que j’adore et que je salis.
    
    J’explose, je fuse en elle, je me déverse, je l’envahis, je dépose ma marque en elle, je la remplis de moi-même. Je suis en elle, complètement en elle, irrémédiablement soudé à son corps, rivé dans cet endroit sombre, vissé dans ma turpitude, sale, sali, salaud mais tellement satisfait, béat !
    
    Un temps suspendu, avachi sur elle… les minutes passent, je suis bien, si bien…
    
    Je me retire, son sexe a une étrange couleur, texturé de rouge et de blanc, et aussi d’autres choses indéfinissables… Entre ses fesses légèrement rougies, son anus écarlate ruisselle, s’ouvre à mon regard. Je suis étrangement satisfait de moi. Je m’affale dans le lit, fatigué, repus ! Non, pas tout à fait : une dernière fois à exiger. Je me rehausse juste un peu sur l’oreiller, mon sexe avachi et gluant sous son nez. Pas besoin de parole, elle sait, elle fait.
    
    Mort puis à nouveau vivant ; ténébreux puis à nouveau lumineux ; enfer puis paradis. Faire encore l’amour, toujours, encore, ...
    ... une nuit de folie au cours de laquelle je trouve toujours le moyen de revenir à la vie. Une nuit furieuse, sans état d’âme que deux corps qui se veulent, qui se prennent, qui se déchirent…
    
    Un long gémissement, le sien, le mien, à l’unisson, harmonieux. Nos plaisirs, nos fantasmes, nos lubies assouvies, nos corps qui s’épanchent, qui s’écroulent, qui s’entremêlent, nos bras qui s’enlacent, nos mains qui se cherchent. Et toujours cette sourde plainte, ce souffle rauque qui nous unit…
    
    Un chant du cygne… notre chant du cygne…
    
    --ooOoo--
    
    Les mois passent, l’état de Cécile empire, la plupart du temps, elle ne me reconnaît pas, son visage est tout autre, méconnaissable, haineux. Ses seules paroles sont des injures, peu importe qui soit présent. Parfois, elle est apathique, sans réaction. Rarement, elle est capable de me répondre, au ralenti. Une phrase complète, parfois deux. La toute dernière fois, par trois fois, un seul mot :« promesse ».
    
    Je ne sais que trop bien ce que ça veut dire…
    
    Dehors, le ciel est gris, sombre. Je ressens la même chose en moi. Je démarre la voiture rageusement. Mes idées sont confuses, même si je sais très bien, au fond de moi, que c’est la seule solution digne d’elle…
    
    Je retourne la voir, une fois, deux fois, plusieurs fois… je temporise, un pas en avant, un en arrière. Au final, le temps passe mais ne résout rien.
    
    Aujourd’hui, elle est là, attachée sur le lit, assommée par les tranquillisants, le regard vague, mi-clos. Ça me fait mal ...