Redevance télévisuelle
Datte: 29/05/2018,
Catégories:
fh,
amour,
mélo,
coupfoudr,
amourpass,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... maintenant… !?
— Oui, pourquoi pas, n’est-ce pas ce qui vous tenterait, vous ? répond-elle, malicieusement.
— Oui… euh, non ! Enfin…
— Je ne vais tout de même pas arracher mon rétroviseur pour vous mettre face à vous-même, pour que vous puissiez voir votre visage, mais croyez-moi, ça vaut le déplacement ! Allez, avouez !
Je soupire, un poids énorme sur les épaules :
— Oui, bon, j’avoue !
— La suite…
— La suite ?
— Oui, la suite : vous avouez quoi ?
— Ça vous amuse, n’est-ce pas, d’inverser la situation ? Une vengeance ?
Elle balaye l’argument d’un petit geste significatif :
— J’ai largement les moyens de me venger, ne vous inquiétez pas là-dessus. Alors, cette suite ?
Elle ne lâchera pas le morceau, et puis, qu’elle s’amuse ou non, qu’ai-je à perdre ? Qu’elle se fiche de moi ? Quoique… c’est elle qui m’a demandé de l’embrasser… Et puis, je n’y comprends plus rien ! Je n’ai jamais rien compris aux femmes, c’est une évidence ! Et puis, tant pis, j’y vais :
— Oui, Cécile, vous me plaisez, vous me plaisez énormément ! J’aimerais beaucoup vous revoir le plus vite possible et le plus souvent…
— Pourquoi je vous plais ?
— Pourquoi voulez-vous que je vous embrasse ?
— Peut-être pour la même raison que vous…
Je me penche vers elle, elle ne bouge pas, elle me fixe toujours de ses grands yeux. J’approche ma bouche tout près de ses lèvres, elle ne bouge toujours pas. Alors je dépose un doux baiser, tout tendre. Ça me fait un effet surprenant, comme une ...
... décharge électrique ! Je me recule un peu, sans la lâcher ; elle pose une main à ses lèvres, stupéfaite.
— Qu… ?
— De deux choses, l’une : ou votre voiture a un faux contact…
— Possible… et l’autre possibilité ?
— Ou bien, c’est littéralement ce qu’on appelle… un coup de foudre…
— Et comment… vérifier ?
— Comme ça !
Je passe une main le long de sa taille et je l’attire contre moi, pour capturer avidement sa bouche, pour l’embrasser fiévreusement. Je ressens un grand choc, des fourmillements sur tout le corps, je suis pris de tremblements, de fièvre, de déraison. Elle aussi, si j’en crois ses doigts dans mes cheveux, dans mon cou, dans mon dos durant le très long baiser qui nous unit.
C’est finalement sa bouche qui me quitte, elle me regarde, le feu aux joues, échevelée, troublée. Je ne suis pas mieux. Elle semble reprendre son souffle. Je la garde toujours prisonnière de mes bras. Elle pose son front sur ma poitrine, sous mon menton :
— Je crois que nous pouvons conclure à la deuxième solution…
— Je crois aussi…
— Oui…
Je caresse ses cheveux, je lui glisse à l’oreille :
— Je crois aussi… que vous avez… ressenti les mêmes choses que moi !
— Désolée de vous contredire, mais il y a quelque chose que vous n’avez pas pu… « ressentir » comme moi…
— Ah bon ? Et quoi ?
— Une certaine… bosse… plus bas… Vous êtes très en forme, vous !
— Ah… euh…
Elle a l’art de me faire perdre mes moyens, j’ai l’air tout con, je fais quoi ? Je la garde contre moi et ma ...