Les prédateurs
Datte: 29/05/2018,
Catégories:
fh,
2couples,
hplusag,
fplusag,
jeunes,
couplus,
inconnu,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
pénétratio,
fsodo,
échange,
mélo,
amourdram,
regrets,
entrecoup,
Auteur: Xavier2, Source: Revebebe
... se mettent à tournoyer devant nous, jupes relevées sur leurs cuisses tendues par les talons hauts. Jan acquiesce mollement. Je suis nettement plus enthousiaste :
— Vous êtes magnifiques, toutes les deux.
La soirée se présente décidément bien. Surtout que Sophie a visiblement séduit Delphine. Peut-être ont-elles eu une discussion intime pour afficher une telle complicité ? Jan a pris deux ouzos tout à l’heure au bar. Moi, un seul. S’il continue à ce rythme, il ne tardera pas à aller se coucher. Et à moi la fiesta !
Le dîner est léger : salade grecque, grillades, fruits. Je m’étonne qu’un colosse comme Jan s’en contente. Sophie mange davantage que lui, se ressert volontiers. Cette femme dévore la vie. Pas difficile d’imaginer son tempérament au lit. En revanche, Jan honore leRetzina, le vin local. Un peu aigre au début, mais pas désagréable. Il vient d’ouvrir la troisième bouteille. À vue de nez, il en a bu une à lui tout seul. Pour être honnête, personne n’a donné sa part aux chiens. Pas même Delphine, ce qui me surprend car elle se méfie de l’alcool. Mais Jan, que le vin a rendu volubile, la ressert dès que le niveau de son verre baisse.
Il a presque rugi de plaisir lorsqu’il a appris que Delphine était étudiante en lettres classiques, avec latin et grec au programme. Il évoque avec elle l’intérêt des langues mortes, injustement méprisées selon eux. J’essaie d’émettre un avis contraire : mieux vaux parler l’anglais que le grec ancien. Mais ils rejettent mon ...
... argument d’une même voix, disant que ce n’est pas incompatible, au contraire, et poursuivent en se délectant d’auteurs classiques dont je ne connais que le nom.
Cette discussion académique ennuie Sophie. Elle, le vin la rend sensuelle, son regard est tendre. Nous laissons Delphine et Jan à leurs auteurs classiques, pour parler de sujets plus légers : les femmes grecques de Paros, dont elle ne comprend pas qu’elles n’exposent pas leur corps au soleil ; leurs hommes, qui voient débarquer les étrangères comme si elles étaient des proies, surtout quand elles sont blondes et viennent du nord de l’Europe. J’en déduis que Sophie, brune et dorée comme le pain d’épice, souffre de n’être pas convoitée par eux comme son physique le mériterait pourtant. Je la flatte en lui précisant que je préfère les brunes. Elle m’en remercie en laissant dériver sa cuisse vers la mienne. Le contact de sa peau nue contre ma jambe m’électrise.
Delphine et Jan, tout à leur discussion, ne s’en aperçoivent même pas. Une sorte de partition s’est opérée à la table, en diagonale. Delphine, Jan et leurs auteurs classiques d’un côté, Sophie, sa cuisse baladeuse et moi de l’autre. Je surveille du coin de l’œil Jan pendant qu’il avale ses verres de résiné. Il ne va pas tarder à aller se coucher, celui-là. Et je sais combien l’alcool enflamme le sang de Delphine. Tout se passe comme sur des roulettes…
La nuit est maintenant tombée. L’air devient plus frais. Sophie sonne le signal du départ :
— J’ai envie de ...