1. Balade pas trop loin de Lille


    Datte: 26/05/2018, Catégories: fhh, couplus, forêt, jardin, caférestau, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, Oral Auteur: Patrik, Source: Revebebe

    ... bosquet, il est très fréquenté ?
    — Non, pourquoi ?
    — Disons que je dois aller satisfaire un besoin naturel…
    — Alors c’est le bon choix, mais fais attention aux orties.
    
    Aussitôt, Valentin s’enfonce dans la végétation ; moi, j’hésite sur quoi faire… Le temps que je me décide, il a déjà disparu. Néanmoins, je décide de la suite malgré tout. Advienne ce qu’il arrivera ! À droite… non : à gauche, a dit mon mari. Oui, à gauche ; d’ailleurs, je vois des arbustes par là. Au détour d’un petit bosquet, je découvre mon Valentin debout en train de se soulager. Il fait pivoter sa tête vers moi, me tournant toujours le dos :
    
    — Tu sais que tu es infernale dans ton genre ?
    — Je sais, inutile de me flatter !
    — Tu fais quoi, là ?
    — Découvrir quelque chose…
    — Sauf erreur, cette chose, tu l’as déjà vue, non ?
    — Pas en vrai, pas en vrai…
    
    Il soupire, mais continue ce qu’il faisait jusqu’à ce qu’il ait fini. Moi, je ne peux rien voir car il y a des orties sur les deux côtés. Et je n’ose pas trop m’approcher… Puis, me tournant toujours le dos, il remballe la marchandise. Je râle un peu :
    
    — Tu aurais pu faire voir…
    — Tu as quel âge, ma Puce ?
    — Celui que je veux !
    — Ça te prend souvent d’aller voir de près les hommes qui pissent ?
    — Ça m’aurait plu de voir ton machin en action.
    — Vaut mieux entendre ça que d’être sourd ! Je te savais chipie, mais pas à ce point… Oui, je sais, tu l’as déjà dit : on ne s’ennuie pas avec toi. Quelque part, je suis admiratif envers ton mari ...
    ... !
    
    Puis il passe à côté de moi pour revenir sur la route. Pascal s’amuse franchement de nous voir arriver. Pas besoin de lui dire quoi que ce soit, il a déjà compris. Valentin s’approche de lui :
    
    — Excuse-moi, Pascal, mais comment tu fais pour vivre avec Nella ? Plutôt survivre, devrais-je dire !
    — Je l’aime, c’est tout simple.
    — Tu as bien du mérite…
    — Peut-être. Tu devrais savoir que Nella, quand elle est en confiance, elle se permet bien des choses ; et si tu ajoutes le désir, c’est encore moins triste !
    
    Valentin s’étonne :
    
    — Désir ?
    — Ne fais pas l’innocent : tu sais très bien ce qu’éprouve pour toi Nella. Quant à toi, tu sembles danser sur un pied, ne sachant pas bien quoi faire.
    — Mets-toi à ma place ; tu ferais quoi ?
    — La même chose que j’ai faite à Nella quand je l’ai rencontrée. La fortune sourit aux audacieux, je crois te l’avoir déjà dit, et même en latin il y a quinze jours. Mais chacun son style.
    — Tu me dépasses…
    
    Pascal avance sur le chemin, me prenant au passage par la taille. Tandis qu’il me serre contre lui, en souriant, il tourne vers la tête vers Valentin :
    
    — Et j’aime jouer aux échecs, et encore plus au go…
    — Je vois ça… Le go, c’est le jeu avec plein de jetons blancs et noirs avec lesquels on encercle l’autre ?
    — Mis à part qu’on parle de pierres, c’est bien ça l’idée générale. Il s’agit surtout de contrôler au mieux des territoires.
    — C’est bien ce que je disais : tu me dépasses.
    
    Puis s’approchant de moi, mon dijonnais me prend ...
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