1. À votre bonheur, Mesdames !


    Datte: 25/05/2018, Catégories: fhh, extracon, inconnu, forêt, hotel, cérébral, revede, Oral pénétratio, yeuxbandés, internet, Auteur: Scarlett O, Source: Revebebe

    ... tapageusement.
    
    Soudain, l’un d’eux s’assied sur le lit, à son côté, et elle tressaille. Il doit penser que voilà une singulière prétendante, une novice en tout cas. La déclivité qu’il creuse dans le matelas la fait glisser vers lui, imperceptiblement ; néanmoins, elle y perçoit un abîme qui l’aspire. Une main finit par enserrer son genou. Une main totalement inconnue, une main qui n’est qu’une main ! Celle d’un quidam anonyme qui, dans la foule du métro, vous pince subrepticement les fesses, celle d’un stagiaire timide qui effleure votre épaule ; non, plus vague encore, pas même une main, seulement un contact.
    
    La soie du bas amortit la sensation, la rend diffuse et la filtre, y ajoute ces petits crissements presque inaudibles, si distinctement suggestifs d’une étoffe fine que l’on froisse. La pression se mue en chatouille, en un picotement qui difflue dans sa cuisse, grimpe dans ses lombes. Quand Doris apeurée couine, la baladeuse se déplace et s’insinue entre ses guibolles. Une intention évidente la guide, et elle a hâte qu’elle consacre sa honte en atteignant, là-haut, la peau nue. Doit-elle se rebiffer, rien qu’un peu pour ne pas lui faciliter la tâche, sauver un semblant de dignité ? Tout ceci correspond parfaitement à sa demande qui exprimait la volonté de rester passive. Toutefois elle bout à présent du désir d’en découdre. Cette apathie, qui la voue au rôle de peluche soumise à des attouchements luxurieux, exaspère et stimule son émotivité mais autant la ...
    ... contracte et la raidit comme pucelle effarée.
    
    Elle les attendait pianotant à quatre mains, quatre mains voraces se jetant sur elle pour la déshabiller ! On est loin du compte : il n’en est qu’une qui déjà la rend toute fièvre. Non, deux autres la rejoignent, badinent avec les boutons hauts de sa veste. Que vont-elles penser quand elles constateront qu’elle ne porte que ses sous-vêtements en dessous ? Ces considérations ne les arrêtent guère et sans achever le déboutonnage, l’une d’elle se précipite sous les guipures de son soutien-gorge. La première accède à l’échancrure du bas et flâne maintenant sur cette lisière. Doris se félicite du choix de son accoutrement : des jambes nues l’auraient offerte trop immédiatement, cadeau privé d’emballage ; un sage chemisier blanc aurait constitué une hypocrite dissonance.
    
    Des doigts nerveux éraillent son tétin, d’autres triturent la jarretelle, se divertissent avec le caoutchouc coincé dans l’anneau de métal, s’égarent tantôt vers la fragilité de ses chairs légèrement boursouflées par compression de l’élastique. Ces phalanges n’appartiennent pas aux mêmes propriétaires : les unes trahissent de courts ongles arasés ; les autres, sur son sein, sont griffues comme patte féminine. Elle les appréhende telles des banderilles susceptibles de se planter dans la délicatesse douillette de ses appâts, de les lacérer, et cette évocation l’effarouche autant qu’elle l’enchante.
    
    La fouineuse d’en bas déserte bientôt des lieux pourtant conquis que ...
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