1. Comment sauver son mariage (cocu)


    Datte: 30/08/2021, Catégories: BDSM / Fétichisme Hardcore, Première fois Auteur: grandalfo, Source: xHamster

    ... des personnalités fortes qui ont besoin de temps à autre de lâcher prise et d’être traités comme de la merde. Le cerveau humain est décidément complexe et en ce qui me concerne, d’une obscurité déconcertante.
    
    Je me suis renseignée sur ces pratiques, également auprès de gens « initiés ». Celui qui m’a informée sur les fréquentations de Roland fait partie de ceux-là. Je ne vais pas vous révéler son identité, si d’aventure mon mari tombait sur mon récit, mais sachez qu’il sait visiblement de quoi il parle. Et c’est des entretiens que nous avons eu que m’est venue l’idée de ce à quoi je vais me livrer ce soir. Enfin, si je franchis le pas.
    
    Roland est masochiste. Il aime qu’on lui fasse mal. On lui fait mal aujourd’hui dans un cadre précis, celui de cette professionnelle aguerrie. Quand il en aura fait le tour, il cherchera quelque chose de plus dur, de plus avilissant. C’est une escalade, et nul ne sait où ça le conduira. J’en suis venue à la conclusion que c’est à moi, maintenant, de lui procurer la douleur dont il a besoin, parce qu’il s’agit d’un besoin, d’un besoin pervers sans doute. Encore que cette perversion consiste à se faire du mal à lui-même puisqu’il ne m’y a jamais associée, au moins volontairement. Mais maintenant je sais, et j’ai mal moi aussi. Je vais lui faire mal à mon tour, et je sais qu’on fond de lui, c’est ça dont il a besoin.
    
    Je suis prostrée devant ma télé éteinte en pensant à ce qui va se passer maintenant.
    
    Roland va rentrer vers 21 heures, ...
    ... s’excusant platement pour son retard. Mon complice, Michel, que je paie pour ça, l’aura vu entrer dans l’immeuble. Il laissera à Roland quelques minutes d’avance avant de sonner au portail. Entre temps, j’aurais dit à Roland que son retard n’était pas un problème. Je l’aurai embrassé. Il m’aura complimentée sur ma tenue affriolante, sur mon parfum entêtant, sur la chaleur de ma peau. Il m’aura demandé pourquoi j’ai l’air bizarre.
    
    C’est alors que le son du carillon retentira, annonçant un visiteur. Et voilà ce qui va se passer sans doute ensuite, dans cet ordre ou dans un autre, avec ces mots-là ou avec d’autres, avec ces réactions-là de mon mari ou avec d’autres, mais c’est à peu près ce qui ressort du scénario que nous avons établi avec Michel.
    
    — On attend quelqu’un ?
    
    — Moi oui. Un ami.
    
    — Je le connais ?
    
    — Pas encore, non, c’est Michel. Mon amant.
    
    Roland, la bouche ouverte, se demandant si c’est du lard ou du cochon, n’aura pas le temps de prononcer un mot tandis que j’appuierai sur l’interphone pour ouvrir le portail. Je ne répondrai à aucune des questions qu’il me posera, pris de panique, pendant que l’ascenseur franchira un à un les étages jusqu’au nôtre. Je ne répondrai pas davantage à ses remarques sur ma tenue, devenue tout à coup indécente si un visiteur arrivait. La sonnette de la porte confirmera que quelqu’un arrive, et j’ouvrirai immédiatement à Michel.
    
    Michel, la quarantaine, allure sportive, brun aux cheveux courts et aux yeux bleu acier, est ...
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