1. Descente au Paradis (4)


    Datte: 30/08/2021, Catégories: Erotique, Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory

    ... petite ?
    
    Suzanne se répète dans un soupir d’abandon :
    
    —Oui...
    
    Pendant de longues secondes, Marcel s’enfonce dans son ventre, Suzanne se tord de plaisir alors qu’il la culbute comme un cochon, ses seins ballottant au fil des coups de burins qu’elle encaisse. Ses grosses paluches lui attrapent la poitrine et s’y accrochent désespérément alors que ses coups de hanches se font de plus en plus rapides. Il lève la tête, et la vue de Suzanne se brouille. Elle sent quelque chose dans son ventre : une sensation brûlante qui se répand en elle, comme de la semence chaude. Elle bave de plaisir...
    
    ***
    
    Et se réveille.
    
    Suzanne se relève, trempée de sueur, avant de se retrouver forcée de se rallonger : un mal de tête monstrueux la plaque sur son lit. Elle gémit, de douleur cette fois. Puis, prise de panique, elle glisse un doigt dans son entrejambe, se l’enfonce en grimaçant, et l’enlève : pas de trace de spermea priori. Doucement cette fois, la belle quadragénaire se relève : elle est habillée, dans son lit et sous ses draps, mais ne se souvient de rien.
    
    Enfin, si. Elle se souvient du canapé et des verres de calva : elle voit Marcel lui remettre sa bretelle de nuisette, et tirer sur son sein. Suzanne et déglutit et pose sa main sur sa poitrine. Après, tout devient flou : elle a attrapé la télécommande de la chaîne hi-fi et a démarré la musique, s’est levée pour danser, puis c’est le noir. Aucun souvenir. Elle lève la couette, et constate qu’elle ne porte toujours pas ...
    ... de culotte. Une fois de plus, elle déglutit : Marcel a dû voir pas mal de choses, et elle espère vraiment qu’il n’a pas profité de la situation. Si ! Elle se souvient l’avoir tutoyé, à un moment. En même temps, après toutes les aventures qu’ils ont passées ensemble, et après toute la gentillesse dont il a fait preuve à son égard, elle peut bien lui accorder ça. La belle quadragénaire finit par se lever, enfiler une culotte et une robe de chambre, et se dirige vers la porte.
    
    La porte est fermée à clef. Suzanne ne comprend pas, et essaie de tourner la clef : la clef n’est pas là. La belle serre les dents, et jette un œil sur le sol, puis dans la chambre : la clef est posée sur sa commode. Elle souffle, soulagée : la preuve est là. Peu importe ce qui se soit passé avant, Marcel n’est jamais venu dans sa chambre, et malgré son état, elle est tout de même restée assez clairvoyante pour sécuriser ses arrières. En y repensant, vu qu’elle commence à connaître un peu le mulet, Suzanne est persuadée que profiter de son corps n’aurait pas été son genre. Il a pu profiter, peut-être, du spectacle qu’elle lui a offert, s’offrant presque à moitié dénudée, mais sans plus. Il est peut-être, sûrement même un peu pervers, avec des regards parfois un peu trop appuyés aux mauvais endroits, mais elle ne pense pas qu’il soit mauvais, au fond.
    
    Penser est un bien grand terme, dans la mesure où les signaux électriques se succèdent du mieux qu’ils peuvent dans son esprit, sans former de vraie ...