1. Six jours dans la vie d'une femme (1)


    Datte: 29/08/2021, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... chez elle se retourne fréquemment, au moindre petit bruit. Ce con lui a collé la trouille et elle ne se sent pas tranquille. Alors quand elle parvient enfin chez elle, s’est avec soulagement qu’elle s’enferme dans la maison. Ici au moins personne ne viendra la déranger. Machinalement elle prépare son repas, et solitaire, déjeune en tête à tête avec la télé. Gabriel, son mari est bien loin d’elle et elle songe avec nostalgie que s’il était là... le temps gris de cet après-midi se prêterait bien à des fantaisies conjugales.
    
    Ce n’est que le deuxième jour et il lui manque déjà. Les propos de ce jeune crétin lui reviennent en tête et elle en attrape la chair de poule. Les frissons qu’elle a sont autant de peur que de froid. Elle s’étend sur son canapé et s’enroule dans un plaid. Le feu dans la cheminée ronronne, l’inondant enfin de sa chaleur douce. Une envie de dormir l’étreint. Ses paupières se font lourdes et elle finit par sombrer dans une sorte de semi-coma. Celui-ci est peuplé de mains qui la persécutent, de garçons sans visages qui tentent de la caresser.
    
    Finalement c’est le téléphone qui la ramène aux réalités quotidiennes et son éveil est douloureux.
    
    — Allo !
    
    — Laure... toi et notre maison, vous me manquez.
    
    — Oh Gaby... ça se passe bien ton séminaire ?
    
    — Oui et toi tu as une petite voix.
    
    — Je m’étais assoupie et je cauchemardais gentiment.
    
    — Ah ! Rien de grave j’espère.
    
    — Non, juste cette solitude qui me pèse déjà... en plus il fait frisquet ...
    ... chez nous !
    
    — Tu as fait du feu ?
    
    — Oh que oui, je suis sur notre canapé et bien installée.
    
    — Hum ! Tu me donnes des idées, là !
    
    — Ah ? Et lesquelles Monsieur mon homme ?
    
    — Je te laisse imaginer...
    
    — Ah non ! Tu en as trop dit ou pas assez... alors dis-moi maintenant, tu ne peux pas me laisser comme ça avec l’eau à la bouche.
    
    — Seulement à la bouche ? Tu sais de quoi j’aurais envie là...
    
    — Je veux te l’entendre dire... Allons sois courageux... dis-le-moi !
    
    — Et bien je viendrais me glisser près de toi sur notre canapé et mes mains...
    
    — Oui que feraient-elles tes vilaines pattes ?
    
    — Oh ! Elles referaient pour notre plaisir ces chemins que tant de fois elles ont déjà parcouru, mais qu’elles ne se lasseront jamais de revisiter.
    
    — Hum... attends, je repousse le plaid. Vas-y, je t’écoute.
    
    Dans l’écouteur, il lui murmure des mots d’affection, il lui redit avec douceur comment il lui ferait l’amour, comment il la prendrait de tout son cœur, et de toutes ses forces. Laure se sent mollir, et une envie partagée monte en elle. Même loin d’ici ce bougre d’homme arrive encore à lui donner du plaisir. Ses mains caressent les endroits que d’une voix suave il lui indique vouloir réexplorer et elle se perd dans les méandres de son propre corps. Puis elle aussi lui décrit avec précision ces endroits qu’elle aimerait bichonner de sa bouche, de ses mains et de toutes les manières possibles.
    
    Loin l’un de l’autre, ils parviennent quand même à assouvir leur ...
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