1. Fin de canicule, mais il peut faire encore chaud


    Datte: 24/01/2018, Catégories: fh, hplusag, hagé, fagée, couple, extracon, ascendant, enceinte, Oral 69, fgode, pénétratio, fdanus, fsodo, fouetfesse, extraconj, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... Il la retient :
    
    — Pourquoi pars-tu ?
    — Il ne faut pas.
    — Il ne faut pas quoi ?
    — S’embrasser… comme ça.
    — Pourquoi ?
    — Eh bien… Tu sais…
    — Que nous sommes libres tous les deux.
    — C’est pas possible.
    — Parce que tu as couché avec mon père, mais ton avenir n’est pas avec mon père. Alors pourquoi refuses-tu de penser à toi. Au début, j’avoue je ne voyais la coloc avec toi que comme une opportunité de réduire mes frais et puis tu me faisais de la peine, même si je ne comprenais pas ta relation avec mon père. Pourquoi, à ton âge, aller chercher un homme du sien et marié de surcroît. Ce n’était pas l’intérêt qui te poussait. Je te considérais comme bizarre peut-être même un peu tordue ou nympho. En te côtoyant, je me suis rendu compte que tu n’as rien d’une illuminée. Et puis petit à petit je ne t’ai plus regardée de la même manière. Maintenant je sais que tu me plais et de plus en plus au fur et à mesure que je te connais mieux. Je ne suis pas aveugle et t’observant, je me suis aperçu qu’il y a la réciproque. Oserais-tu nier que je te suis indifférent, même si tu essaies de te persuader du contraire ?
    — Là n’est pas la question. L’enfant que j’attends est ta sœur.
    — Mais tu n’es pas ma mère.
    — Oui, mais…
    — Oui, mais quoi. Faut-il que nous nous morfondions jusqu’à la fin des temps pour quelques instants d’égarement, alors que notre attirance est mutuelle ?
    
    Aurélie se dispense de dire que ce ne furent pas que quelques instants d’égarement. C’est vrai que Xavier ...
    ... lui plaît, et même beaucoup, mais elle ne pouvait envisager qu’il puisse y avoir quelque chose entre eux. C’est même pour ça qu’elle avait commencé à rechercher un autre logement. Pour s’éloigner de lui, ne plus avoir à le côtoyer tous les jours, cela devenait presque douloureux. Et là il lui disait que lui aussi, malgré que… Elle ne savait plus où elle en était. Ce qui aurait dû lui procurer la plus grande joie, la jetait dans les affres du doute. Elle est paniquée, déchirée. Elle voudrait se jeter dans les bras de celui qu’elle pressent être l’homme de sa vie, mais se dit que ce n’est pas possible. Qu’elle ne doit pas. Que cela créerait une situation qu’elle ne sait comment envisager avec Bernard et Bernadette. Elle voudrait dire tout cela, mais les larmes lui viennent aux yeux et sa gorge nouée ne laisse échapper que quelques borborygmes.
    
    Elle a l’air d’un animal apeuré et se met à trembler. Xavier la prend dans ses bras ; l’attire contre lui et la berce doucement. Elle se raidit un moment avant de se laisser aller, l’esprit en déroute. Quand il lui relève la tête et l’embrasse de nouveau. Oubliant ses peurs, elle savoure le baiser de celui qu’elle aime, mais celles-ci reviennent quand Xavier se montre plus entreprenant. Elle se fige, avant de se recroqueviller, quand il glisse une main dans l’échancrure de son peignoir.
    
    Xavier ne veut pas la brusquer. Quand il lui a proposé de devenir sa colocataire, il avait pour elle de la compassion mêlée d’un certain mépris. ...
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