1. À la nuit succède le jour, l'amour continue


    Datte: 23/05/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail hotel, toilettes, fdomine, hdomine, miroir, Oral pénétratio, tutu, amourcach, Auteur: Alineasixty, Source: Revebebe

    ... s’active et me fait perdre pied, comment fais-tu pour me mettre dans un tel état ? Je vole, cela dure longtemps, c’est un rêve éveillé. Merci mon amour.
    
    Puis il est l’heure, merci le réveil, j’aurais pu dormir toute la journée. Je m’étire comme un chat, j’ai l’impression d’avoir fait un marathon, mon corps est presque endolori de tant d’amour, moi qui n’aime pas le sport… Je me lève, je ramasse mes vêtements éparpillés, je n’ose pas te regarder, bizarrement, une certaine pudeur me gagne. Je réalise ce qui s’est passé en m’habillant. Il fait grand jour maintenant, le soleil inonde la pièce et la réalité de nos actes se matérialise pleinement.
    
    Je te tourne le dos, tu fais de même, j’entends le froissement du tissu de ta chemise que tu enfiles. Une fois debout, je chausse mes escarpins et je te dis qu’il faut vraiment que j’aille prendre une douche et me changer. Tu es encore assis sur le lit, tu attrapes mes mollets nus dans une caresse puis les jambes tout entières que tu serres dans tes bras, la tête contre mon ventre. Que faire ? Une bouffée de tendresse m’envahit, je caresse ton visage qui pique un peu et je me dégage de ton étreinte :
    
    — On se retrouve en bas dans une heure, pour le p’tit déj’ ?
    
    Tu opines sans dire un mot. Je m’échappe, il faut que je retrouve mes esprits… Une fois dans ma chambre, je file sous la douche, j’ai trop peur que les preuves de notre nuit se lisent comme un livre ouvert. Ton odeur et ton sperme… il faut effacer toutes les traces. ...
    ... Je reste longtemps sous le jet chaud de l’eau et quand je ferme les yeux, c’est ton visage qui vient à moi, c’est ta voix douce que j’entends, ce sont tes mains que je sens me caresser, je ne peux y échapper.
    
    Je finis malgré tout par être prête, il faut descendre, reprendre la comédie. Tu es déjà là, dans le hall, on dirait bien que tu m’attends. Comme tu me plais, je te vois si séduisant, tu es à mes yeux et à ce moment précis tout ce dont une femme rêve : un homme attirant, intelligent, et un amant terriblement doué. Je suis tellement heureuse de ce qui s’est passé, même si cela doit être notre unique nuit. Ma honte s’envole, je me fous des autres. J’ai envie de te sauter au cou, pourquoi est-ce que je ne le fais pas ?
    
    Nous entrons dans la salle de restaurant où des collègues attablés nous font déjà signe, nous les rejoignons comme si de rien n’était, nous laissant porter par les conversations animées, feignant même une certaine indifférence l’un vis-à-vis de l’autre. S’ils savaient les pauvres…
    
    Je n’ai même pas faim, est-ce cela "vivre d’amour et d’eau fraîche" ?
    
    Il faut partir, rejoindre le centre des congrès qui doit nous accueillir deux jours encore. Il est à cinq minutes à pieds de l’hôtel, un peu d’air frais nous fera le plus grand bien. La journée s’annonce longue, le programme est chargé, beaucoup de choses inintéressantes d’ailleurs, il faudra bien s’y soumettre. La matinée s’étire sans fin. Le déjeuner arrive, on n’est jamais seuls, tout le monde se ...
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