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Mister Hyde 30
Datte: 22/05/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: LVolante, Source: Hds
... Je ne voudrais pas le forcer. Au contraire, je le veux aussi accueillant que ta fente. Les mots parvenaient à Julie. Si elle en comprenait le sens, si elle en discernait les effets sur son corps, elle était incapable d’y répondre. Tout son être n’était occupé que de la suite dévastatrice qu’allaient provoquer les lancinants allers-retours. Elle perçut une première tension. Dans son ventre. Puis une seconde. Et les allées-venues cessèrent. À l’écoute, Frédéric avait deviné les signes. Il s’échappa et alla reprendre plus haut son entreprise de sape. Le gland de Frédéric perforant son anneau fut une découverte pour Julie. Les hommes qui l’avaient prise ainsi étaient toujours pressés d’entrer. Pas lui. Il s’enfonça à peine, bloquant son nœud dans l’étreinte des muscles. Patiemment, il attendit leur détente tout en caressant son fessier de caresses sucrées. Enfin, il avança. Par à-coups, comme un éclaireur qui chercherait à deviner les secrets d’un terrain inconnu. Il ne faisait pas mal, bien au contraire. Son invasion n’avait rien de brutale mais elle marquait une forme de possession absolue que personne ne lui avait jamais imposé. Elle concentra ses efforts pour rester immobile. C’était pour elle le meilleur (et peut-être le seul) moyen de goûter pleinement cet instant de plaisir. Bientôt il fut au fond. Bien trop tôt selon elle. Alors commença la décrue. Aussi lentement qu’il l’avait pénétrée, il reflua. Pour mieux revenir. Trois allers-retours suffirent ...
... pour que Julie ne tienne plus. Pour accompagner son tumulte, Frédéric la pilonna jusqu’à l’extinction du fracas. C’est seulement à cet instant qu’il la quitta, le sexe encore raidi par ses désirs inassouvis. Il libéra Julie de ses entraves avant même qu’elle fût revenue à la réalité. La détente ne dura qu’un instant. Lorsqu’elle fut debout, Frédéric lui lia coudes et poignets dans le dos. Elle n’eut besoin que de baisser les yeux pour savoir ce qu’il attendait d’elle. Julie s’agenouilla sans attendre. Elle titilla d’abord le sexe en le picorant de bisous qui tombaient au jugé. Puis elle goba le gland qu’elle dorlota de la langue et des lèvres. Enfin, elle l’aspira. Avec la même lenteur qu’il avait mis à la sodomiser, la langue creusée pour épouser la forme du pénis. Elle l’avala tout entier bloquant le nœud au fond de sa gorge dont elle joua pour le masser. Cela occurra quelques bruits de glotte mais la caresse était si savante et si agréable que Frédéric ne s’en soucia pas. Julie relâcha son étreinte et commença d’ondoyer. Ses mouvements étaient si déliés que Frédéric eut l’impression que Julie flottait dans les airs. Sa bouche avait la légèreté, la grâce et la volupté du frôlement d’une aile de papillon. Il tenta de se retenir mais la caresse était trop suave pour qu’il y parvînt : il se répandit sur la langue et dans la gorge de Julie qui ne cessa qu’une fois le plaisir enfui. – Merci ! dit Frédéric en aidant Julie à se relever. Tu m’as fait vivre un grand ...