Quinze jours ailleurs - Histoires de Sexe

Quinze jours ailleurs

... vers celui, invisible, de celle-ci.

— Très plaisant, dit-elle. Lui, c’est un morceau, ajoute-t-elle en mettant le doigt sur la photo du type au gros gland. J’envie les femmes qui… Enfin ces femmes. Le problème c’est que ces types sont rares. Ah ! Là, c’est franchement porno, mais je ne la plains pas, la dame.
— Vous aimez ce genre de chose ?
— Qui n’aime pas l’amour ?
— Vous savez je connais certains de ces types. Celui qui vous impressionne est un copain. Ils sont disponibles, si un jour vous avez besoin ou envie de leur service. Il suffit de demander.
— Ah oui ? Ah bon ! Très bien ! Le type, quel gland ! Je m’y attarde mais avec un gland pareil les femmes qu’il monte ne doivent pas regretter la course. Vous le connaissez ?
— Aussi.
— Et vous, vous figurez sur le catalogue ?
— Vous me faites marrer, le catalogue.
— Enfin, je disais ça comme ça.
— Rien de grave, mais c’est marrant. Non je n’y suis pas. Je m’occupe seulement du bar. Le reste c’est un autre domaine.
— Je serais curieuse de…
— De voir d’autres revues ?
— Non, plutôt de rencontrer, de voir ces hommes pour de vrai, en chair et os. Le papier c’est froid.
— Si vous voulez en rencontrer un, je peux vous présenter celui que vous aurez choisi ou me débrouiller pour vous trouver celui qui correspondrait à vos goûts.
— Pourquoi pas, mais ça va prendre du temps.
— Vous voulez maintenant ? Vous voulez vous amuser tout de suite ?
— Ah oui, je veux bien m’amuser un peu.

Elle le regarde, il lui ...

... prend la main par dessus-la tablette, elle pose la revue, s’accroche à lui, se laisse enlacer.

Émue, troublée par son audace, par l’oubli soudain de la timidité, elle se laisse faire. Lui, laisse aller ses mains sur le corps qu’elle lui accorde volontiers, par-dessus les vêtements, sur les seins dont la moitié émerge bientôt du bustier et dont il tâte le volume avec envie, la taille, les hanches, etc.

Elle l’attire à elle pour un baiser. Elle lui donne sa langue qu’il fait aller et venir entre ses lèvres, comme un sexe. À la fin du baiser il se redresse, la pousse lentement vers le mur contre lequel il l’adosse. Ses mains poursuivent leur exploration lente. Il sait que la possession doit s’accomplir selon les règles, avec lenteur au début.

Ses mains entourent maintenant les seins, les contournent, les apprivoisent. Elle baisse la tête pour mieux les voir prendre leur forme, elle les offre, bombe la poitrine, les projette vers lui et lui se dit que ce n’est pas souvent que l’occasion d’en peloter d’aussi appétissants se présente.

— Vous aimeriez montrer vos seins aux gens, aux hommes, comme ça dans la rue ?
— Oui, je crois, à certains moments, bien sûr ! Pas tout le temps, comme vous sans doute vos pectoraux. Ils vous plaisent mes seins ?
— Devinez.

Il délaisse les seins, il y reviendra et accroît la pression de ses paumes et de ses doigts sur tout le corps, le découvre, glisse d’une courbe à l’autre et la sensation est délicieuse. Il ne précise pas encore ses ...