1. Quinze jours ailleurs


    Datte: 19/08/2021, Catégories: fh, fhh, plage, amour, massage, intermast, Oral pénétratio, fdanus, occasion, Auteur: Julos, Source: Revebebe

    À vrai dire, Danièle s’ennuie. Gérard, son mari, est un amateur, pour ne pas dire davantage, d’objets volants en général identifiés, tels que ULM, deltaplane, parapente et autres. Lors de ses premières sorties, elle l’avait accompagné bien volontiers presque tous les dimanches, à des kilomètres de chez eux, pour qu’il puisse s’adonner à son plaisir. Puis vint le moment où elle s’est lassée de l’aventure.
    
    Elle, en fait, n’a rien d’une aventurière, du moins le croit-elle. En ce moment, Gérard est en stage de deltaplane à quelques centaines de kilomètres de là, dans les Alpes. Elle n’a pas voulu l’accompagner une fois de plus.
    
    — Pendant que tu t’envoies en l’air, lui a-t-elle dit, je me morfonds seule à l’hôtel ou je me gèle en plein vent en attendant ton atterrissage. Tu pars sans moi !
    
    Il est parti sans se retourner pour une quinzaine.
    
    La perspective d’une quinzaine de solitude ne lui pèse pas. Elle sent au contraire qu’elle va l’obliger à rompre le cocon ou la coquille de la routine, qu’elle la stimule au contraire. Elle ne se sent plus tenue de respecter un horaire immuable puisque personne ne l’attend, ne réclame à manger ou à aller au lit alors que, bien souvent, elle aimerait traîner en ville, sortir le soir. À moins que ce soit l’arrivée du beau temps, la lumière de fin mai qui la rendent légère.
    
    Elle s’est regardée dans la glace une fois de plus. Son corps n’a pas vieilli. Il est vrai qu’il n’a que trente six ans. Sa poitrine est généreuse et ferme. ...
    ... Elle a soupesé ses seins, a malaxé les mamelons pendants quelques secondes, ressenti un doux picotement. Elle a passé ses mains sur ses hanches, ses fesses, s’est regardé sous tous les angles.
    
    En elle préexistent deux femmes.
    
    L’une est timide ou a l’apparence de la timidité. Elle lui dit de rentrer au plus tôt chez elle après le travail, de préparer le repas, de repasser le linge, de prendre un bouquin ou de regarder une bonne émission à la télé, d’attendre. D’attendre quoi d’ailleurs ? Son mari Gérard ? De l’attendre en perdant ces jours précieux qui s’allongent encore devant elle et qui sont en train de fondre sans qu’elle s’en aperçoive.
    
    L’autre femme en elle voudrait s’affirmer, profiter de la vie, s’imposer aux autres, faire valoir sa beauté par exemple.
    
    Il est mercredi. Déjà deux jours que Gérard est parti. Elle s’est habillée léger. Sa robe est modulée par un doux vent de sud qui souffle aujourd’hui. Elle le sent, le vent, autour de ses jambes et de ses genoux dégagés. Elle le sent sur son cou et ses épaules.
    
    Elle sort du boulot comme d’habitude, en sachant qu’il est inutile de se précipiter vers l’appartement où ne l’attendent que la lessive en retard, la télé aux programmes soporifiques, quelques livres en désordre au pied de son lit, quelques journaux féminins dont la lecture traîne depuis des semaines et où les articles sont pratiquement identiques et aussi inintéressants d’une numéro à l’autre.
    
    Elle a décidé de faire les vitrines dans les rues ...
«1234...20»