Retour de bâton
Datte: 15/08/2021,
Catégories:
fh,
fhhh,
extracon,
vengeance,
Oral
préservati,
Partouze / Groupe
fsodo,
attache,
yeuxbandés,
confession,
Auteur: RobertAnne, Source: Revebebe
... devine qu’il retire la capote. Des brûlures sur mes reins. Ses jets sont comme des jets de lave. Mais c’est bon, c’est bon, que c’est bon.
Que c’est bon d’être une "Salope".
Le lendemain. Car il y a un lendemain, mon Cher Mari, donc le lendemain matin, tout se déroule comme toujours. À l’ouverture, Roméo à la délicatesse de ne pas se faire remarquer. Mais il ne faut pas trop en demander, d’ailleurs je n’avais pas exigé le secret. C’est au cours de la journée que je constate que le regard des ouvriers a changé. Oh, toujours très respectueux avec le "Patronne" ou le "Madame" convenu, mais l’œil contredit la parole. Il est évident que mon amant d’un soir a vanté ses prouesses. J’ai basculé de la "bourgeoise inaccessible "à la "bourgeoise salope".
Il faut assumer, non ? Je ne détourne pas le regard, continue de faire des remarques sur le chantier. Salope, oui ! Mais cliente exigeante, toujours.
C’est le petit Mehdi, qui en me croisant ose me dire, vérifiant que personne ne le voit :
— Si tu veux, Madame, je peux rester ce soir.
Tout cela sous le couvert de la confidence et du sacrifice. Il est rigolo le petit. En apprentissage, si j’ai bien compris. Le contraire d’un Roméo. Petit, fluide et se faisant rembarrer par les autres pour ses erreurs. Je sais qu’il a à peine 19 ans. Comme je le trouvais trop jeune et que je craignais une embauche au noir, j’avais demandé à vérifier son contrat.
Toute la journée j’ai hésité. Chaque heure qui passait le rendait ...
... renfrogné. Mais, même une Salope a-t-elle le droit de coucher avec un garçon à peine plus âgé que son fils ? Non, je n’ai pas pu. En plus, je sais qu’il a une copine. Je n’ai pas osé lui dire mon refus, de peur qu’il se sente humilié.
Ce soir, ils traînent et ne quittent le chantier que lorsqu’ils comprennent que je resterai seule. C’est dix minutes plus tard, alors que je me prépare pour ma séance de bronzage que la sonnette retentit.
C’est Medhi, tout sourire. Je n’ai même pas le temps de lui dire non, qu’il entre.
— Voyons, Medhi je ne t’ai pas répondu, mais cela veut dire non. Tu es trop jeune. J’ai un fils de ton âge.
— Regarde, Madame, je t’ai apporté des fleurs.
Et il me montre un petit bouquet acheté au fleuriste au coin de la rue. Des fleurs ! C’est gentil. Cela fait des années que mon Mari ne m’en a offertes en dehors des célébrations officielles, anniversaires et autres. Je ne vais pas le rabrouer.
— Merci. Pour te remercier je vais t’offrir un rafraîchissement. Mais c’est tout, compris ! Va dans le jardin, j’arrive.
— Pas de problème, Madame.
Le temps de mettre ses fleurs dans un vase, de charger un plateau et je le rejoins. J’ai pris soin de mettre une robe sur mon maillot de bain. À peine ai-je posé le plateau que mon portable sonne.
C’est toi, mon Mari qui annonce, sous je ne sais plus quel prétexte, que tu ne pourras pas rentrer coucher. Plus cela va, plus tes excuses sont improbables. Je me souviens t’avoir répondu assez sèchement.
Medhi ...