1. Retour de bâton


    Datte: 15/08/2021, Catégories: fh, fhhh, extracon, vengeance, Oral préservati, Partouze / Groupe fsodo, attache, yeuxbandés, confession, Auteur: RobertAnne, Source: Revebebe

    Chéri.
    
    Je profite de ton voyage en Asie pour faire le point entre nous.
    
    Tu te souviens du jour où tu avais oublié ton smartphone ? Ce jour où tu m’avais demandé de le porter à ton travail car il te le fallait absolument ?
    
    Moi, c’est comme hier. Ton téléphone qui annonce un SMS alors que je sors de la maison. Le SMS que je regarde, par réflexe, et qui apparaît sur un fond bleu. Le texte que je relis une seconde fois, croyant une erreur.
    
    Tu vois, je m’en souviens très bien. Je me souviens aussi de tous les autres messages découverts, que tu avais échangés avec "Ta petite Salope", cette femme qui n’a pas peur d’utiliser tout ce vocabulaire que tu me laissais penser vulgaire. "Bite, queue, enculée, suceuse de foutre, etc."
    
    Cette révélation m’a fait hurler de douleur. Toi, une maîtresse ! Une maîtresse avec qui tu faisais des choses que jamais tu ne m’avais demandées. Moi, je ne suis bonne que pour élever nos enfants. Mère, mais pas maîtresse. Tu ne mélanges pas les genres. Alors qu’il aurait suffi d’un mot et je me roulais à tes pieds pour accepter tous tes caprices, tous les plaisirs.
    
    Salaud ! Voilà ce que tu es !
    
    Ah, "Salope", voilà un mot que vous, les hommes, déformez à votre convenance.
    
    Il peut être la pire injure si la femme est une connaissance, voire votre femme qui trompe.
    
    Il peut être un compliment, voir affectueux si vous lui associez l’adjectif "Petite". C’est une femme aussi, mais votre maîtresse, dans ce cas.
    
    Mais je me disperse.
    
    Te ...
    ... souviens-tu, qu’à la même époque nous avions entrepris de gros travaux dans la maison ? Mais si ! C’était au même moment, et chaque soir, tu rouspétais que c’était "le bordel" et que le chantier n’avançait pas. Pourtant c’est moi qui me chargeais de tout et lorsque tu rentrais, tard, les ouvriers étaient partis depuis longtemps. Nous avions choisi juillet car les enfants étaient chez ma mère et nous laissaient ainsi le libre accès à leur chambre.
    
    Les ouvriers ! Tous étrangers. Polonais, Roumains, Magrébin, Africains. La plupart jeunes, sans famille ou ayant laissé leur femme "au pays".
    
    Mon premier a été "Roméo", cela ne s’invente pas. J’ai eu de la chance pour mon premier pas de "Salope", pour la première étape de ma vengeance programmée.
    
    Quoi, tu pensais que je resterais sans réagir ?
    
    Donc, Roméo était resté seul, les autres ayant quitté le chantier dès 17 h tapante. Il terminait d’étaler du béton pour la dalle de notre terrasse actuelle. En ce mois de juillet, même en fin d’après-midi, la chaleur était suffocante. Il était torse nu, en short informe et son corps luisait de sueur. Des marques blanchâtres, du ciment séché, ponctuaient sa peau sombre. Oui, Romeo, originaire de Côte d’Ivoire, a la peau noire. D’un noir que je dirais "d’ébène" si les racistes et esclavagistes n’avaient pas sali ce mot.
    
    Je me souviens parfaitement de ce moment et peux le revivre par l’esprit.
    
    Je suis en maillot de bain car j’attends toujours le départ des ouvriers pour profiter ...
«1234...17»