Pour quelques pizzas de plus...
Datte: 22/05/2018,
Catégories:
fff,
fagée,
voisins,
Humour
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... les filles avec un sourire passionné, je ne me suis jamais sentie aussi bien…
Comme je me contentai de me marrer, elle ajouta, le regard dans le vague :
— Je ne sais pas… c’est… comment dire… c’est bizarre… Au fond de moi, je sais bien que c’est intolérable, que je te préfèrerais pour moi toute seule qu’au milieu des seins de ces deux bombes, mais c’est comme plus fort que moi : je les aime presque autant que toi, je les désire, j’ai l’impression de les connaître depuis toujours…
Je la regardai en buvant ses paroles. Mais elle s’agita soudain :
— Mais… et ma mère ?
— Quoi, ta mère ?
— Elle va rester comme ça pour toujours ?
— Tu veux dire délurée et salope ? Bah, au moins, ça la change…
— Gufti ! Ne dis pas ça ! Tu ne la connais pas bien…
— Je la connais bien assez… Et puis, si elle est heureuse comme ça…
Nous fûmes interrompus par la sonnerie du téléphone. Aurélie se leva pour aller répondre.
— Allô ? … Ah, maman, justement on parlait de toi avec Gufti…
Incroyable ! Elle nous avait entendus, la vieille, ou quoi ? Aurélie écouta un instant en se mettant à faire une drôle de tête, puis elle me lança un regard inquiet et alluma le haut-parleur.
— Du coup, ma chérie, tu ne m’attends pas pour dîner, je continue à m’éclater un peu avec ces cochons…
— Mais m’man, tu es sûre que ça va ?
— Formidable ! Tu embrasseras Gufti pour moi – non, mieux, tu lui feras une pipe, même – et tu remercieras son copain avec le truc sur la tête… Je ne sais pas ce ...
... qu’ils m’ont fait, mais je ne me suis jamais sentie aussi bien…
Je me marrai encore. Mais Aurélie paraissait moins rire que moi :
— Maman, franchement, fais attention quand même, ne fais pas n’importe quoi…
— Oh, tu vas pas me saouler, toi, hein ! Je prends mon pied comme jamais ! D’ailleurs, je prends des photos pour faire chier ton père…
— Hein ?
— Allez, amusez-vous bien, avec Gufti et ses copines ! J’ai vu que l’une d’entre elles te laissait pas indifférente, d’ailleurs…
— Euh… en fait…
— Allez, on se rappelle !
Et la vieille raccrocha. Je me bidonnais encore. Aurélie reposa le téléphone en me regardant d’un air affligé :
— Je l’ai jamais vue comme ça… D’habitude, elle me parle de ses régimes sans sel et de la prochaine messe…
— Eh ben c’est quand même mieux comme ça, non ?
— Si, sans doute…
Elle revint s’asseoir sur le canapé, entre Pandore et moi. Elle m’embrassa encore.
— Oh, Gufti, je ne sais pas ce qui m’arrive… tout est si soudain…
Elle se tourna vers Pandore pour l’embrasser aussi, puis m’enjamba pour aller rouler une autre pelle à Azura. Elle se leva finalement avec un grand sourire et nous demanda :
— Vous mangez avec moi ?
Je lançai un regard interrogateur à Azura, un autre à Pandore, cherchant leur avis :
— Qu’est-ce que vous en dites, les filles ? Ça vous tente ?
— Nous ferons comme il te plaira, mon Gufti adoré, répondit bravement Pandore.
— Oh, s’il vous plaît… supplia Aurélie en nous regardant tous trois tour à tour. On ...