Pour quelques pizzas de plus...
Datte: 22/05/2018,
Catégories:
fff,
fagée,
voisins,
Humour
fantastiqu,
fantastiq,
Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe
... Pandore, également encore à poil, vinrent ensuite aussi m’embrasser.
Et puis je découvris Bazouk occupé à faire toujours des billets, mais cette fois-ci de cent dollars. Interloqué, j’interrogeai Aurélie du regard, qui me désigna un plateau de Monopoly posé sur la table basse. Je compris instantanément et acclamai l’idée d’un hochement de tête impressionné. Aurélie était parvenue à faire croire à Bazouk qu’il manquait des billets pour jouer au Monopoly et qu’il fallait en refaire de ce genre-là qu’elle avait dû poser sur la table.
Je pris deux ou trois des billets de cent dollars et les contemplai précisément : impeccables au toucher, à la lumière, et avec des numéros différents. Ah là là ! Excellent !!!
— Ne les perds pas, hein, me fit Aurélie avec un sourire, sinon on ne pourra pas jouer au Monopoly…
Je les remis dans le tas. Ensuite, j’allumai la télé fort, pour couvrir nos voix (assez curieusement, je tombai sur un match de catch) ; puis j’entraînai Aurélie quelque peu à l’écart pour être bien sûr que Bazouk ne nous entende pas :
— T’as des trucs comme ça sur toi ? susurrai-je à la jeune femme qui ne s’arrêtait plus de sourire.
— C’est un souvenir de vacances que j’ai jamais pris la peine de rechanger… et je me disais justement à l’instant que j’avais bien fait…
— Il a pas tiqué ?
— Non, il m’a demandé si c’était des euros, je lui ai dit que non, il a paru content.
— Et tu lui en fais faire combien ?
— Je lui ai dit que cinq ou six mille suffiraient ...
... sans doute, mais il a préféré nous en faire dix mille pour qu’on soit tranquille…
— Ouaouh ! Parfait ! Et ça vaut combien, un machin comme ça ?
— J’sais pas, sans doute pas loin de cent euros, non ?
— Non, un peu moins, je crois, mais bon, on s’en fout, même si c’est cent, si on arrive à les changer, ça nous fera pas loin de… euh… attends… laisse-moi compter… tes billets plus les miens… ça fait un million d’euros !
— On est riche, Gufti ! On est riche !
— Chhhut… ne crie pas ! On sera pas encore milliardaires avec ça, mais en une soirée, ça va…
On revint gentiment vers Bazouk, son tas de billets verts, et la télé allumée qui diffusait son match de catch que suivaient Azura et Pandore avec beaucoup d’intérêt. De l’autre côté de la table du salon, j’avisai mon tas de billets de cinquante balles.
— Bon, ben moi, j’ai acheté ça, dis-je en désignant les bouteilles de champagne et les jeux à gratter, et puis j’ai pris cinq énormes pizzas.
Bazouk sursauta presque, étudia consciencieusement les pizzas, puis me regarda intensément :
— Mais comment as-tu pu les acheter sans tes billets ?
— Je dois justement retourner les payer ; j’attendais que tu aies terminé.
Cela parut le rassurer, et il se remit à pondre des dollars.
— T’as pas une valise, pour que je porte ça au pizzaïolo ? demandai-je à Aurélie avec un sourire.
Elle se marra et alla chercher un énorme sac de sport, où nous enfouîmes tous les billets orange. Pour donner le change à Bazouk, je fis semblant ...