1. Pour quelques pizzas de plus...


    Datte: 22/05/2018, Catégories: fff, fagée, voisins, Humour fantastiqu, fantastiq, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... une sorte de cachotterie car il expliqua :
    
    — C’est pour acheter des pizzas… Gufti m’a dit que tu aimais bien cela.
    — Eh ben ! On va en bouffer des p… commença-t-elle.
    
    Mais je l’interrompis d’un coup de coude. Elle me regarda curieusement. Je la tirai derrière moi jusqu’au coin cuisine où je griffonnai quelques mots sur un bout de papier ; Bazouk ne savait pas lire et ça m’arrangeait bien… Aurélie déchiffra rapidement puis se convainquit de ne rien dire et de ne plus en parler.
    
    — Installez-vous, les filles, vous avez encore quelques moments tranquilles, je vais prendre une douche moi aussi, et ensuite, quand Bazouk aura terminé, j’irai acheter les pizzas…
    
    En passant près d’Aurélie, je lui dis à voix très basse :
    
    — J’ai raconté à Bazouk que tu étais sa plus grande admiratrice et que tu le trouvais absolument génial, alors joue le jeu…
    
    J’abandonnai tout ce beau monde pour aller prendre la douche la plus rapide de ma vie et revins m’habiller au salon, où la bazoukopieuse fonctionnait toujours à plein régime. Si j’en croyais ce que j’avais vu quelques minutes plus tôt lors du précédent essai, il était encore loin d’en avoir terminé… Mais ça m’arrangeait bien…
    
    — Je peux emprunter ta voiture ? susurrai-je à Aurélie.
    
    Elle s’étonna mais acquiesça et me fila les clés.
    
    — Bazouk, je te confie les filles, je vais faire une petite course ; mais t’arrête surtout pas ! Oublie pas, hein, après faut qu’on aille chercher les pizzas…
    
    Il se mit à hoqueter ...
    ... bizarrement, comme s’il avait des ratés. Aurélie se décida à jouer son rôle à merveille :
    
    — Oh, Bazouk, tu es vraiment formidable ! C’est très impressionnant de te voir si puissant… Veux-tu bien veiller sur nous et nous protéger toutes les trois ?
    
    Il clignota curieusement, mais répondit brutalement :
    
    — Je ne prends mes ordres que de Gufti et non d’une de ses servantes…
    
    Aurélie me lança un drôle de regard à moitié répréhensif. Je haussai les épaules, mais elle rétorqua adroitement :
    
    — Mais je ne suis pas sa servante, je suis sa maîtresse !
    
    Je me marrai doucement, mais Bazouk la considéra curieusement, comme s’il voulait donner l’impression qu’il était soudainement monté en grade.
    
    — Si mon maître me demande de veiller sur sa propre maîtresse, je ne puis qu’accepter.
    — Yeeeesss ! ne pus-je me retenir de beugler. Bon, allez, à tout de suite. Les filles, vous êtes sages, hein ?
    
    Pandore et Azura me sourirent ; Aurélie me fit un clin d’œil ; Bazouk continua à fabriquer ses billets. J’en pris justement cinq au pif avec moi, sautai dans mes fringues, et sortis en trombe de l’appart jusqu’au parking où je savais que ma copine garait sa vieille Twingo. Je démarrai et roulai rapidement vers un poste de police où je voulais « tester » mes billets. C’était sans doute un peu risqué de me pointer chez les flics, vu le nombre de personnes qui les avaient appelés à mon sujet depuis le début de la journée, mais je tentai quand même.
    
    En me garant devant le commissariat, ...
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