1. Fuir, ne pas revenir


    Datte: 03/08/2021, Catégories: fh, fhh, hplusag, profélève, fsoumise, hdomine, facial, Oral double, fsodo, sm, f+prof, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... la Dune. J’avais envoyé une candidature sans trop y croire, et finalement je fus la seule à être prise. Il avait répondu personnellement à mon mail, concluant son texte un peu froid par un « J’ai hâte de vous guider. » qui m’avait un peu perturbée.
    
    Pour la faire courte et directe, je suis rapidement tombée amoureuse de lui, de son assurance, de son charisme, de son côté directif, de son allure, de son odeur, de ses mains, de ses costumes, de ses positions lorsqu’il était assis, de sa façon de marcher, de sa façon de parler. Il m’impressionnait tellement que j’éprouvais un plaisir malsain à rester au bureau le plus longtemps possible le soir, à faire en sorte qu’il me remarque, à le frôler. Je voulais qu’il comprenne, qu’il me remarque, qu’il me regarde, qu’il sente quelque chose dans ma façon de le regarder ; mais il semblait étanche, lointain et détaché. Je ne voulais pas non plus passer pour une fille facile, mais j’avais vraiment envie qu’il me considère comme une femme et pas seulement comme une stagiaire. À cette époque, je ne pensais même pas au sexe ; je voulais juste qu’il me courtise, qu’il me renvoie une image de moi-même qui me fasse envie, mais rien. Nada. J’avais beau tortiller du cul sur mes talons hauts, déboutonner le haut de mon chemisier pour qu’il jette un œil à la marchandise, le regarder avec envie, il ne me voyait pas. Et plus j’étais frustrée de son absence d’intérêt, plus cette sensation de manque qui était apparue dès le début devenait ...
    ... obsédante.
    
    Mon copain ne rentrait qu’un week-end sur deux. Même si on se parlait chaque jour au téléphone, je sentais notre relation moins intense, moins charnelle. Et je me suis vraiment sentie mal quand j’ai pensé à Hector alors que j’étais à genoux devant mon copain et qu’il me prenait avec fougue. J’ai fermé les yeux, et j’ai imaginé que les mains qui me tenaient par les hanches étaient les siennes, que la queue qui me perforait était la sienne, et c’est en voyant son visage crispé que j’ai joui. Après la douche, j’ai rompu avec Sam. Il n’a pas bien compris pourquoi mais il n’a pas insisté. Peut-être vivait-il aussi quelque chose ailleurs, dans le Nord. En tout cas, je ne voulais pas le tromper, même pas en pensée. Je voulais rester propre.
    
    À la fin de mon stage, le cabinet a organisé un pot de départ. Ils épuisaient les stagiaires mais savaient ensuite les remercier. Il y avait tout le monde quand Hector a fait un petit discours, sans doute le même que celui qu’il prononçait à chaque fois, mais j’ai été flattée. J’ai été encore plus flattée de voir qu’il restait discuter, une coupe à la main, faisant le tour des collaborateurs présents. Les gens sont partis petit à petit, me faisant une bise et m’encourageant pour la suite de mes études, me complimentant sur mon comportement ou me laissant leur téléphone « au cas où ». Quand son associé a pris congé, je me suis retrouvée seule avec lui. Il est resté un moment à me regarder avant de me souhaiter bonne chance. J’ai tendu ma main ...
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