1. Souvenirs de plumes


    Datte: 20/05/2018, Catégories: fplusag, profélève, école, exercice, nostalgie, Auteur: Laure Topigne, Source: Revebebe

    ... néanmoins fragile et se bouchait régulièrement aux moments les plus inopportuns. Dans ses premières déclinaisons destinées aux populations scolaires, il n’utilisait pas encore de cartouches et se rechargeait en utilisant une pompe située dans le corps de l’appareil. Cela impliquait le transport d’un flacon d’encre et quelques belles scènes en noir et blanc au moment du remplissage. Il devint le principal partenaire de notre écriture, le« stylo à fiel » restant proscrit par la majorité de nos professeurs. Cette domination resta inchangée au lycée malgré une concurrence de plus en plus rude des rejetons du baron Bic.
    
    Pour ma part je préparais un bac maths et technique et ce fut sur le terrain du dessin industriel que je participais à l’une des ultimes batailles. Le tire-ligne, sorte de plume à débit réglable, permettant d’obtenir des traits à l’encre de chine d’épaisseurs variables était alors menacé par leRotring (2) constitué d’une batterie de pointes de stylo à encre, calibrées chacune pour une largeur donnée. Il relégua le tire-ligne au rang des antiquités pour occuper seul ce créneau pendant quelques années avant que ne fleurissent les traceurs et autres outils informatiques qui allaient bientôt lui succéder.
    
    J’étais en terminale et venais de me battre longuement avec monRotring. J’avais dû en déboucher et nettoyer les buses et étais sorti du combat vainqueur, mais affublé de mains de charbonnier. Ce fut l’instant où ma copine me rejoignit. En fait de copine, je ...
    ... n’en étais encore qu’à espérer la conduire à ce titre, mais la belle me faisait subir des atermoiements propres à exaspérer bien plus sage que moi et après plusieurs semaines d’intense fréquentation, je n’étais guère parvenu qu’à butiner ses lèvres qu’elle m’avait parcimonieusement abandonnées deux ou trois fois. Elle était ce jour vêtue d’enfer, je veux dire que depuis la reine de Saba s’exhibant devant Saint Antoine (3) on n’avait pas dû faire plus torride. Une mini-jupe masquait difficilement sa culotte et un débardeur s’arrêtant juste au-dessous du nombril ouvrait un décolleté plongeant presque jusqu’à celui-ci. Et c’était tout ; ah non j’oublie la paire d’escarpins échasses. Elle s’affala sur mon lit ce qui mécaniquement rehaussa sa jupette de quelques centimètres me dévoilant le nylon blanc presque translucide qui couronnait le haut de ses cuisses.
    
    Je me précipitai sur elle, prêt à m’approprier ces trésors et, à mon plus grand étonnement, elle condescendit aussitôt à me livrer sa lippe pour un échange de langue frénétique.
    
    Autorisé par ce déchaînement, je glissai une main espiègle dans son décolleté pour saisir ce sein fier et mutin que, jusqu’à ce jour, elle avait dérobé à mes empressements. Je redoutai très fort une gifle qui ne vint pas. Tout à l’encontre, je sentis le téton se renforcer et se gonfler tandis que sa propriétaire redoublait les ardeurs de sa langue. Au bout d’un moment, pour me signifier qu’elle acceptait de pousser ces jeux plus loin, elle palpa ...
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