1. Un soir au saloon dans le Nebraska


    Datte: 29/07/2021, Catégories: ff, vengeance, attache, pastiche, délire, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... Dominique
    — Strauss
    — Kahn
    
    et ainsi de suite. Puis le shérif expliqua son concept comme on dit maintenant. Il voulait une soirée indienne.
    
    — Ce qui serait super, ce serait de vrais indiens, dit le shérif.
    — Oui, dit son adjoint, avec une squaw nue qu’on fouetterait.
    — Le problème, c’est que les vrais indiens, comme vous dites, sont assez attardés sur le plan sexuel. Ils ne maîtrisent pas encore toutes les subtilités du S.M.
    — On n’est pas obligé de leur demander leur avis.
    — Parfaitement, on en capture une dizaine en prétendant qu’ils font du grabuge sur la voie publique et on les fouette pour savoir s’ils ont des complices.
    — Ou alors on leur confisque leurs terres. Donc, ils deviennent étrangers. Donc, on les fouille, donc on les déshabille, donc on les fouette pour rébellion. C’est la procédure normale.
    — Vous n’avez pas peur de représailles ?
    — Évidemment, on peut tout craindre avec ces peaux-rouges trop récemment civilisés.
    — Je propose que ce soit les deux filles que je vous amène ce soir qui jouent les squaws. C’est moins risqué politiquement.
    — Elles n’ont pas la peau rouge, pas vraiment.
    — Une fois fouettées, vous savez, ce sera rouge. Rouge vif.
    — Mais elles ne sont pas tellement basanées comme les sauvages.
    — Foutez-vous à poil vous deux et montrez-nous votre bronzage. Tous les jours sur mon balcon à prendre le soleil, sûr que vous avez des couleurs.
    
    Les deux filles se regardaient et n’en croyaient pas leurs oreilles.
    
    — Non, mais vous ...
    ... n’imaginez tout de même pas qu’on va se faire fouetter ?
    — Tais-toi, poupée, c’est une affaire de 3000 dollars ; ça dépasse vos compétences.
    — Foutez-vous à poil. De toute façon, on ne va pas vous fouetter aujourd’hui. C’est juste pour voir si vous convenez.
    — Pas question.
    
    Cette façon de refuser un geste aussi naturel mit en colère les hommes qui leur ôtèrent tout vêtement et toute envie de résister. On les ligota face à face de manière à admirer la croupe, à examiner la qualité des fessiers, à étudier le galbe des rondeurs, à évaluer la souplesse des chairs, à comparer le parfum des œillets.
    
    — Oui, vous avez raison, dit le shérif, elles sont assez brunes pour faire l’affaire. J’imagine déjà le sifflement du fouet qui ira s’insinuer jusque dans leurs parties intimes, leur arrachant des cris envoûtants et des larmes attendrissantes. On va signer les contrats dans mon bureau autour d’une bonne copine de bouteille de whiskey. Je ne vous invite pas les filles. D’abord, vous n’avez pas été sages, ensuite on discute pognon et enfin c’est de l’alcool que vous gâcheriez, un peu trop fort pour le sexe faible.
    
    Et ils quittèrent la pièce laissant les deux danseuses seins contre seins, bouche contre bouche, sexe contre sexe, excitées progressivement par la soirée, les discussions, les menaces, et peut-être aussi par ce fouet qui les… Mais pour autant décidées à tout faire pour éviter la fameuse soirée. Camille réussit à se libérer la première. Elle délivra son amie et l’embrassa ...