1. Un soir au saloon dans le Nebraska


    Datte: 29/07/2021, Catégories: ff, vengeance, attache, pastiche, délire, Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... est venu me demander une augmentation en me montrant le code du travail et une revue de la C.G.T. Ici, il faut bien vous mettre ça dans vos têtes de perruches, il n’y a qu’une seule règle. C’est la suivante : quand tu as tiré ton sixième coup, il n’y en aura pas de septième parce que ton barillet est vide. Et d’ailleurs le shérif Strauss et son adjoint Kahn, ils ont plein d’idées pour agrémenter nos soirées. Je dois les rejoindre ce soir pour quelques projets récréatifs. Alors, je n’ai pas beaucoup de temps à perdre avec une petite grue. Tu réfléchis et tu choisis : ou une baisse ou une baise.
    
    Une certaine déception se lisait sur le visage de Camille, mais il fallait se rendre à l’évidence. Une baisse de revenus, pas question. Alors, il restait à trouver un moment pour régaler Alex. On se mit d’accord effectivement pour un arrangement discret. Juste avant l’ouverture du saloon, elle avait besoin de répétition, d’échauffement, comme tout artiste qui se respecte. Tout le monde y trouvait son compte. Depuis le temps que le patron voulait se faire unefrenchgirl… Il ne lui prenait d’ailleurs qu’un petit moment. Satisfait plus de l’idée que de la chose, comme souvent les grands idéalistes. La protection était parfaite et seul un gaucho un peu obtus s’était retrouvé un peu plus loin que l’abreuvoir, un peu plus sale que dans l’eau des chevaux et un peu plus sodomisé par un cactus en floraison.
    
    Le seul souci est venu de Béryl. Elle avait bien compris que cette soudaine ...
    ... vigilance concernant sa collègue avait un prix. Elle avait même surpris une répétition d’un grand écart qui tombait pile sur la verge d’Alex. Une répétition qui se répéta. Il se trouve que Dominique avait lui aussi nécessité de faire des gammes avant l’ouverture. Ou plutôt, il aimait le moment où la musique résonnait dans l’établissement comme l’orgue à Notre-Dame-de-Paris. Sans contrainte et sans bruit parasite. Béryl s’approcha discrètement et s’appuya nonchalamment sur l’instrument qui ronronnait. Dominique devint plus mélodique, voire quasiment mélodieux dans les accords. Il semblait qu’enfin quelqu’un l’appréciait pour son talent. Et puis, secrètement, il se disait que si la nana du patron aimait sa musique, il pourrait peut-être revenir à la charge pour une augmentation. Elle l’appuierait… Mais pour l’instant, elle se contentait de s’asseoir sur ses genoux pour voir s’il gardait la cadence. Elle passa une jambe de chaque côté de la pédale, ouvrit délicatement la braguette et on entama la chevauchée des Walkyries… Au même moment, le foutre coula à flot aux deux étages du saloon. Certes, Dominique risquait sa vie. Mais putain de bordel de merde, que c’était bon !
    
    La vie continuait ainsi avec ces prises de risques plus ou moins contrôlées, mais tellement excitantes. Un soir, Alex demanda à Dominique, Béryl et Camille de l’accompagner chez le shérif. Il y avait une heure de trajet à cheval. La réunion fut d’abord assez protocolaire. On se présenta comme il se doit :
    
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