1. Chapitre 1 - Dakota


    Datte: 29/07/2021, Catégories: ff, amour, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme fgode, jeu, BDSM / Fétichisme baillon, Auteur: Oceantwenty, Source: Revebebe

    ... stratégiques.
    — Tout semble être prévu.
    — Presque. J’ai toutefois deux conditions. La première est que tu renonces à ces voyages insensés. Terminé, les pays de sauvages. Si les photos te manquent, tu les feras du bateau ; tu immortaliseras nos aventures de pirates des sept mers.
    
    Je hoche la tête, pas vraiment pour donner mon accord, mais pour lui indiquer que je la comprends. Nous avons discuté mille fois de ce sujet. J’accélère encore le rythme ; un troisième doigt se joint à la partie tandis que Claire caresse les seins de Sasha avec de plus en plus de vigueur.
    
    — Et la deuxième ? fais-je en croisant son regard où je lis une trace d’hésitation, comme si au dernier moment elle se préparait à faire machine arrière. Elle répond d’ailleurs d’une voix un peu cassée.
    — Je veux que tu m’appartiennes. Complètement.
    
    Mes doigts s’enfoncent, déclenchant chez Sasha une réaction en chaîne : son corps s’arque sous les vagues successives de plaisir ; j’accompagne son mouvement alors qu’elle hurle sous son gag, se dresse dans ses chaînes, assez fort pour que le métal imprègne sa trace dans sa chair. Je frissonne moi aussi, ferme les yeux pour écouter la symphonie de vibrations que dégage son corps libéré, offert à main experte. J’ai le pouvoir de lui administrer de la douleur et du plaisir, de mélanger ces sensations comme le ferait un chef d’orchestre. J’adore ce contrôle total que j’exerce sur elle et dont elle me remercie par des ...
    ... hurlements sauvages, presque primitifs. C’est ce que Claire me demande, de me soumettre à sa domination après des années de lutte silencieuse. Le corps et l’esprit de Sasha nous ont servi de champ de bataille ; nous y avons libéré nos pulsions prédatrices.
    
    Nous savions toutefois que ce n’était pas le véritable enjeu, que l’une de nous deux devrait un jour se plier à la volonté de l’autre. Telle est notre relation, notre façon de concevoir l’amour, pleinement, au point que l’une de nous deux est appelée à s’offrir à l’autre, à lui confier sa liberté en échange d’une protection absolue.
    
    J’essaye de m’imaginer à la place de Sasha, offerte et impuissante ; ce n’est d’ailleurs pas la première fois que je me livre à cet exercice. Des sentiments mitigés se répandent en moi : de la honte, de l’embarras, peut-être un peu de peur, mais aussi une vague excitation longtemps refoulée, maîtrisée à coups de cravache sur les cuisses de la jeune Russe.
    
    Celle-ci s’est d’ailleurs écroulée sur le sol, la tête posée contre le marbre, la croupe toujours haute et offerte, donnant à la table un angle de 45 degrés. Je profite de l’invitation et assène une claque sonore à laquelle la jeune soumise réagit par un grognement de protestation. Je répète l’opération et elle se redresse docilement, meuble humain vulnérable et taillé à nos propres désirs.
    
    — C’est d’accord, fais-je en lui assénant ce qui peut être considéré comme mon dernier acte de pure domination. 
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