1. Sous les glaces d'Encelade


    Datte: 25/07/2021, Catégories: f, h, fh, ff, grp, asie, Collègues / Travail voyage, Masturbation Partouze / Groupe journal, sf, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... dans toute sa virilité, sans le pyjama qu’il a retiré. Lui qui est d’ordinaire assez réservé, le voir dans une telle impudeur m’a sidérée. J’ai trouvé magnifique sa verge imbibée de rosée de désir, longue, fine, courbée en arc de cercle, le gland rosé orné d’une grosse veine saillante. J’ai pris dans ma main cet organe brûlant, palpitant de désir. Puis il s’est empoigné tout seul : je me suis contentée de le regarder à quelques centimètres de distance. Il devait ressentir mon souffle sur son sexe. Cette puissante odeur de fauve m’a plu. Le sperme a giclé brusquement de son gland pour former une petite sphère qui flottait entre nous deux. Là encore, je ne sais pas ce qui m’a pris : j’ai ouvert en grand ma bouche et gobé la semence, intégralement. C’était chaud, salé et un peu âcre. Pas plus dégoûtant que l’eau d’Encelade, en définitive. En nous chuchotant à l’oreille, nous avons tous les deux convenu de garder cet épisode secret.
    
    Mardi 2 mars
    
    À voir les têtes de mes compagnons de voyage, les troubles du sommeil sont devenus notre lot à tous. Pour nous soigner, Cassandra nous a distribué des infusions à base de plantes, à prendre dans de l’eau bouillante, celle qui est sans doute la cause de notre trouble… Sur les effets autres que l’insomnie, une sorte de tabou s’est installé. Mais je n’ai aucun doute sur le fait que chacun de nous est atteint par la fièvre sexuelle, même si nous n’osons rien dire.
    
    J’ai fait libérer Charles-Édouard, en échange de la promesse qu’il ne ...
    ... violera personne. J’ai eu beau le rassurer sur le fait que je lui garde toute ma confiance, il n’ose plus croiser mon regard, ni celui des autres. Il lui faudra du temps pour se remettre de cet épisode. Être confronté à cette situation tout en ayant reçu une éducation stricte est sans doute, pour lui, une épreuve plus difficile à surmonter que pour nous autres.
    
    Je lui ai dit, en privé, que s’il se produisait encore qu’il ne parvienne plus à maîtriser ses pulsions, qu’il vienne discrètement me voir dans ma cabine (puisqu’en tant que commandante, j’ai le privilège d’en disposer une pour moi seule). Et je m’occuperai de lui. Avec sans doute un brin d’hypocrisie, je lui ai laissé croire que c’était une façon de sacrifier ma vertu afin de sauvegarder la mission, mais en réalité, dans les profondeurs de mon ventre qui s’est miraculeusement réveillé, je n’attends que cela. Je n’étais pas encore prête pour l’avouer explicitement ; cependant mes yeux devaient briller et parler pour moi. Alors, je le guette dans l’encadrement de la porte.
    
    Mercredi 3 mars
    
    Charles-Édouard n’aura pas attendu longtemps avant de donner suite à ma proposition : il est venu en début de nuit se glisser dans ma couchette, et nous avons fait l’amour, comme on dit tout simplement d’un couple établi. Nous n’avions pas de préservatifs, car les relations sexuelles sont interdites au cours des missions spatiales, mais tant pis. D’ailleurs, je n’ai pas besoin de contraception, et quant aux maladies… ce n’est ...
«12...8910...21»