1. Je m'appelle Amélie


    Datte: 20/05/2018, Catégories: ff, fhhh, jeunes, jardin, Voyeur / Exhib / Nudisme noculotte, intermast, Oral yeuxbandés, Humour amour, Auteur: Naipas, Source: Revebebe

    ... logement au concierge. Elle n’était plus habitée mais on continuait à l’entretenir pour servir de maison de jeux pour les enfants.
    
    À dix-neuf ans, je venais de terminer mes études. Je précise que celles-ci ne consistaient pas à accumuler des connaissances. La mentalité de mon époque ne laissait aux femmes de mon rang que tout juste ce qu’il fallait d’instruction pour ne pas paraître idiote. À côté de la formation pour tenir convenablement une maison, on apprenait aussi les bonnes manières, le sens de la réception, et il était de bon ton de savoir jouer du piano ou, pour les plus raffinées, du clavecin ou de l’épinette. Vous avez compris que j’étais loin de m’intéresser à toutes ces balivernes et niaiseries. La complicité avec Émeline me poussa à lire les auteurs interdits dans les écoles de nonnes. Elle me prêta les œuvres du marquis de Sade dont je me fis un délice. Je dévorai les contes de la Fontaine, les œuvres de Villon, de Louise Labé, la belle Ferronnière, de Brantôme ou de Mathurin Régnier. Je devins ainsi une spécialiste de ces chefs-d’œuvre de l’érotisme littéraire. Certes, je savais aussi qui était Lavoisier, Galilée et Copernic, Corneille, Racine et Victor Hugo mais j’avais une prédilection pour l’anatomie qui me permettait d’expérimenterde sensu tout ce qui tournait autour du sexe. Évidemment, je faisais tout cela avec beaucoup de discrétion, ne laissant jamais paraître.
    
    Monsieur le Directeur du Ministère des Affaires étrangères, mon père, eut l’idée ...
    ... géniale d’organiser une réception pour mes dix-huit ans. Bien lui en prit. Il me donna l’occasion de mettre en pratique les moyens dont la nature m’avait dotée.
    
    Il avait invité tout le gratin parisien et bien sûr, un certain nombre de jeunes gens susceptibles d’entrer dans la famille en m’épousant. Je n’étais pas disposée à me mettre la corde au cou mais tant qu’à faire, je me dis qu’il n’était point permis de laisser se perdre l’occasion de tester les capacités de mes prétendants. Ces nobliaux et petits bourgeois roturiers me tournaient autour comme des mouches autour d’un pot de miel, ce qui eut le don de m’exaspérer.
    
    Ma mère, en hôtesse qui savait y faire, tourbillonnait comme une grande duchesse dans un bal de la cour d’Autriche. Elle souriait à tout ce qui ressemblait à un mâle, cherchant le moment de s’éclipser avec l’un d’eux pour mesurer la longueur de son outil. Mon père pérorait avec des ambassadeurs, des attachés étrangers dont les femmes minaudaient et caquetaient comme des poulets dans une basse-cour. Comme vous devez l’avoir compris, ma tenue était appropriée à mon état d’esprit. J’avais décidé de frapper un grand coup et j’apparus à la fête vêtue d’une longue robe de mousseline rose fermée par un cordonnet de soie, découvrant les épaules et sous laquelle j’étais entièrement nue, sauf une paire de bas blancs qui montaient jusqu’à ma fourche et dont les jarretières ornées de petites perles caressaient délicatement ma toison bien touffue.
    
    Ma mère disparue, je ...
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