Les minettes du Val de Saône (1)
Datte: 24/07/2021,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: k_a_r_l, Source: Xstory
... traversé la fenêtre. Je ne portais que le short qui fait officiellement office de pyjama, mais je suis sorti en trombe dans la rue pour voir ce qui se passait. Et là, j’ai eu l’impression d’être dans une ville sujette aux émeutes.
Ils devaient être cinq ou six à tirer à grands coups de paintball sur la façade, repeignant la maison en bleu, rouge, jaune, de manière tout à fait arbitraire et pas du tout esthétique. Lorsqu’ils m’ont vu, ils sont partis à toute vitesse pour sortir de l’impasse. J’ai bien essayé de les suivre, mais pieds nus sur le bitume, je n’ai pas pu aller loin. C’est en revenant vers chez moi que j’ai remarqué, non seulement que la poubelle fumait et commençait à brûler, mais aussi que l’un des individus avait laissé un sac dans sa fuite. Après avoir balancé une bassine d’eau dans la poubelle pour éteindre le feu, j’ai récupéré le sac. A l’intérieur, il y avait un paquet de cigarettes, un sachet d’herbe, et un porte-feuilles. A l’intérieur, une pièce d’identité. Et sur cette pièce d’identité, un nom : Noémie Besnot. J’ai hésité à appeler la police. Mais je savais déjà à quel point ce serait inutile. Alors j’ai préféré piquer une cigarette dans le sac, et réfléchir à tout ça le lendemain.
Je n’ai pas très bien dormi cette nuit-là. Je m’attendais à ce qu’ils reviennent, et ai gardé un œil ouvert toute la nuit, mais quand le jour s’est pointé, j’ai su qu’ils ne reviendraient pas, et je me suis enfin endormi.
Lorsque je me suis réveillé, à onze heures ...
... trente, il faisait déjà une chaleur à crever. J’ai enfilé un short, et pris un café, et suis sorti dans la rue pour estimer les dégâts. Mes vacances allaient se transformer en travaux manuels, et ça ne me plaisait pas forcément. Heureusement, j’ai retrouvé un stock de peinture correspondante dans la cave, et ai pu me mettre très rapidement au travail.
J’étais en train de placer un carton sur la vitre cassée de la cuisine, quand j’ai vu une fille entrer dans l’impasse et se diriger vers moi. Brune, assez grande, assez fine. Elle est venue se planter face à moi sans rien dire, tandis que je tombais en admiration pour ses yeux bleus.
— Noémie, j’imagine ? ai-je demandé en connaissant déjà la réponse.
— Oui, a-t-elle répondu l’air penaud.
— Tu viens récupérer ton sac ?
— Entre autres.
— Quoi d’autre ?
— M’excuser.
Je suis descendu de mon escabeau et me suis rapproché d’elle. Je n’étais pas beaucoup plus grand qu’elle, mais j’essayais d’être imposant, presque menaçant.
— T’excuser ? ai-je commencé avec un ton dur. Tu vas galérer, ma p’tite, pour t’excuser. Parce que toi et tes potes, vous avez sacrément déconné cette nuit, et c’est pas un « pardon » qui changera les choses, ou qui m’aidera à repeindre ce mur ! Je sais même pas pourquoi j’ai pas appelé les flics...
— Merci, l’ai-je entendue souffler.
— Merci de quoi ?
— De ne pas avoir appelé les flics. Mais je peux peut-être essayer de me faire pardonner, non ? Je vais le repeindre, moi, votre ...