Les minettes du Val de Saône (1)
Datte: 24/07/2021,
Catégories:
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: k_a_r_l, Source: Xstory
Lorsque j’étais plus jeune, il y avait à Lyon un homme, entre soixante et soixante-dix ans, qui n’avait plus toute sa tête, et criait à qui voulait l’entendre qu’il connaissait bien les minettes du Val de Saône. Ou quelque chose comme ça. Une chose est sûre, il faisait une fixation sur ces minettes du Val de Saône.
Moi, j’en rigolais pas mal, parce que j’avais grandi dans le Val de Saône, et les minettes, oui il y en avait, et oui il y en avait des jolies, mais pas de quoi en faire une fixation. Mon avis, cependant, a changé durant l’été de mes trente-trois ans.
Mes parents avaient toujours la maison dans laquelle j’avais grandi, située dans une petite impasse, proche de la Saône. Ils m’avaient demandé de garder la maison pendant le mois d’août, car ils partaient en voyage. Il y avait apparemment des problèmes de sécurité dans le quartier, et comme ils s’étaient déjà fait cambrioler dans le passé, ils se sentaient plus tranquilles de ne pas laisser la maison vide. Moi, ça m’allait tout à fait, et pour une raison principalement : la piscine.
La maison était très basique. De plain-pied, avec cuisine, salon, salle de bain, deux chambres et un bureau. Mais le jardin était tout à fait exceptionnel. Près de quatre-cents mètres carrés, une piscine assez grande, le tout entouré de grands arbres et d’un mur assez haut pour éviter tout vis-à-vis. Il y avait une serre au fond du jardin, où mon père faisait pousser des cactus et autres plantes grasses, et qui était, pour ...
... moi, l’endroit le plus calme et agréable au monde.
Mais effectivement, et comme mes parents me l’avaient expliqué, l’ambiance du quartier s’était détériorée. La municipalité avait récemment fermé une MJC, puis d’autres structures du même genre, et la plupart des gamins du coin traînaient maintenant dans les rues et faisaient les cons. Cambriolages, voitures brûlées, incivilités en tout genre... Déjà, quelques riverains avaient décidé de partir, mais leurs maisons n’ayant pas trouvé de repreneurs, elles s’étaient parfois retrouvées en squat. Le cercle vicieux. Il m’incombait donc de protéger la demeure familiale, cet endroit paradisiaque à mes yeux, mais pas de paranoïa inutile ; je savais qu’il ne s’agissait que de merdeux du coin qui s’ennuyaient comme des rats morts.
Les problèmes n’ont cependant pas tardé à arriver.
J’étais dans la maison depuis trois jours. Mon programme se limitait à dormir le matin, me baigner l’après-midi, regarder des films le soir. J’avais prévu de voir des amis, mais plus tard. Pour l’instant, j’avais surtout prévu de glander. Il était plus ou moins une heure du matin, et j’étais en train de regarder un film, quand j’ai entendu du bruit dans la rue. Pas grand-chose, juste des chahutements, et quelques pétards. Rien de bien méchant. Mais les pétards s’intensifiaient, et j’ai mis le film en pause pour mieux entendre. C’était comme si les pétards étaient jetés contre le mur. Je suis allé dans la cuisine qui donnait sur la rue, quand un pavé a ...