-
Forêt d'automne
Datte: 23/07/2021, Catégories: ff, ffh, forêt, Oral poésie, nostalgie, merveilleu, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
1. Plaisirs dans les bois Lucie et Rosalie sont un peu plus qu’amies, Car elles s’aiment très fort et, dans leur boulimie De tendresse, elles s’en vont faire un tour en forêt Afin de prendre l’air et se revigorer. Elles pique-niquent à deux dans ce coin de campagne L’une s’est approchée de sa tendre compagne Pour lui dire à voix basse en guise de préface : — Quelque chose de doux veux-tu que je te fasse ? Le sous-bois est humide en ce frais soir d’automne, Mais moins que leur culotte où coquines elles tâtonnent De leurs mains baladeuses tout en chemin faisant, Échangeant des baisers et autres attraits plaisants. C’est deux corps féminins qui sont dans la nature : L’amour choisit son cadre pour la belle aventure. Tout n’est plus que caresses et que coquines œuvres Deux belles amoureuses dont les lèvres manœuvrent. C’est un coin sympathique à la mousse accueillante. Les deux tribades, là, se posent frétillantes. Elles retirent leurs habits malgré le souffle frais Du zéphyr forestier qui dans les feuilles fraie. Pour mieux se tripoter il faut se dévêtir : Corsages et pantalons sont priés de partir. Bien que dépourvues d’ailes les culottes s’envolent Au-dessus des fougères et autres herbes folles. Deux jolies demoiselles qui sont maintenant nues Sauf quant à leurs chaussettes qu’elles conservent ingénues. Dans des brassées de feuilles elles s’amusent un brin Au parfum des fougères et au chant ...
... des serins. Elles se tiennent la main en accolant leurs bouches S’abandonnant au vent qui, nullement farouche, Caresse leurs deux corps réunis, unitaires Un regard dans le ciel et les pieds sur la terre. Le soleil les réchauffe entre d’ocres feuillages. Des nuages de pluie viennent dans son sillage, Mais il fait toujours beau quand on s’aime vraiment. La nature a pour elles de jolis agréments. Bien des câlineries, gâteries libertines, Sucreries entre femmes ont lieu : elles se lutinent ; Allègres elles batifolent et l’humus les accueille. Mille tendres bécots dans les feuillages elles cueillent. Un très vieux tronc moussu leur offre un lit douillet. Rosalie en profite pour se faire chatouiller. Son rire aigu s’envole dans le ciel automnal, Tandis qu’elle présente son sillon vaginal. Quand Lucie lui murmure : « je vais te faire jouir » Quels mots plus ravissants pourrait-on là ouïr ? Son aimée lui susurre « Oh oui, fais-moi plaisir ! » Mordue par le désir elle se laisse gésir. Sa vulve chevelue est offerte à sa douce Amie qui en profite pour glisser la frimousse Entre les cuisses ouvertes pour que le coquillage D’amour soit suçoté en un savant vrillage. L’odeur de champignon se mélange au fluide Sexuel de la belle qui, suave et languide, Est couchée présentant son intime calice Pour qu’il soit consommé d’un sensuel délice. Un hérisson, un lièvre, un couple de lapins Sont venus assister à ...