Big Ben Bed - Histoires de Sexe

Big Ben Bed

... oui ! Vous m’en avez mis partout de la tête aux pieds, je suis toute gluante ! Et je ne te parle pas de l’état des deux coussins ! C’est con, ça m’aurait bien dit de les récupérer, si c’était possible…

S’accoudant près de mon amante, Charles intervient :

— C’est vrai qu’ils ne sont pas dans un bel état, mais un petit tour dans une laverie automatique et ils seront comme neufs !

Véronique fait la moue :

— Je n’oserai jamais me présenter avec ces coussins dans une laverie automatique, surtout avec l’odeur caractéristique qu’ils dégagent…
— Oui, en effet, ça schlingue le sperme ! S’il n’y a que ça qui vous dérange, je peux m’en occuper et vous les rapporter dans la semaine.
— Vous feriez ça ?
— Contre une petite gâterie, comme vous savez si bien les faire. Et j’en profiterai alors pour vous causer de deux-trois petites choses…

Houlà, l’animal, il me double ! Alors que j’apprêtai mettre mon grain de sel, Charles poursuit :

— Je viendrais avec Michel. Nous vous expliquerons ça plus en détail.

Je me demande ce qu’il a en tête. Véronique est aussi curieuse, elle demande aussitôt :

— Expliquer quoi ?
— Ce sera une surprise. Et je pourrai alors vous en dire plus. Lundi, il faut que je vérifie divers points de détail.
— Donc je dois attendre pour en savoir plus ?
— Mercredi, au pire jeudi. Au fait, pour les coussins et la gâterie, vous êtes toujours OK ?

Elle répond en souriant :

— Mercredi ou jeudi…
— Très bien. J’embarque les coussins en question ...

... et bien sûr la benne, puis j’y vais. En tout cas, vous avez été parfaite dans votre rôle. On voit bien que ça vous amuse.

Denis récupère ses coussins, nous l’aidons à transvaser de la benne à son camion, puis nous mettons un peu d’ordre. Ceci fait, nous nous disons au revoir. Les autres hommes s’en vont. Je parle un peu avec Charles et Denis, ils sont tous les deux très contents de ce qui vient d’arriver, mais pas tout fait pour la même chose.

— Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai une benne à rentrer ! remarque Charles en consultant sa montre.
— Moi aussi, faut bien que je rende les coussins de sol… répond Denis
— Dans ce cas, à bientôt ! dis-je.

Charles disparaît avec la benne et les deux coussins. Denis le suit immédiatement. Tandis que Véro se fait un brin de toilette improvisée et juste après ce double départ, Patrice s’approche de moi :

— Un drôle de zozo, ton Charles…
— Tu peux le dire, ce type est un magouilleur de première, mais impossible n’est pas dans son vocabulaire.
— Et c’est quoi sa surprise ?
— Honnêtement, je ne sais pas. Je parie qu’il m’expliquera ça juste avant que nous venions ensemble chez toi en semaine. Tout ce que je peux dire, c’est que Charles connaît plein de personnes, y compris de l’autre côté de la frontière. Et que là-bas, la législation n’est pas la même.

Patrice est plutôt dubitatif :

— T’en sais plus que moi, toi. Tu ne dis pas tout…
— Franchement, je ne sais pas ce qu’il a derrière le crâne, mais attends-toi à un truc ...