Une grande professionnelle
Datte: 20/07/2021,
Catégories:
fh,
ff,
jeunes,
médical,
vacances,
fsoumise,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
Masturbation
sm,
confession,
initff,
Auteur: Emilie, Source: Revebebe
... murmurais-je à l’oreille tout en lui caressant les tétons.
— Mmm…
— Imagine que tu sois seul face à elle. Maintenant, elle te demande de te déshabiller pour t’examiner. Tu imagines ?
— Oui, oui, continue…
Je le décalottai lentement, il se tortilla dans ma main en couinant.
— Tu te mets en slip mais ça ne suffit pas, elle veut que tu sois tout nu pour l’examen.
— Continue, encore, continue…
Je le sentais trembler sous mes caresses. Je lui racontai comment il finissait par retirer son slip, rouge de honte et l’engin au zénith devant une fille en blouse blanche un tantinet vicieuse qui n’attendait que ça.
— Arrête, arrête, gémit-il en retirant ma main. Je n’en peux plus, j’ai envie de toi, là, tout de suite…
Je me tournai, me mis à quatre pattes et lui fourrai la queue entre mes cuisses, histoire qu’il comprenne bien la suite du programme.
— Tu veux… comme ça ? hésita-t-il, surpris.
Je ne l’avais pas habitué à ce genre de fantaisie. Au lit, j’étais plutôt du genre passive. Je me laissais faire, je ne demandais rien. L’ivresse de nos premiers ébats avait depuis longtemps disparu dans le rétroviseur et je me résignais à suivre en silence un plan de vol immuable que je connaissais par cœur : caresses, coups de langue et orgasme de bobonne en première partie, entracte avec pause-pipi de Julot puis missionnaire. Ce scénario, que je m’efforçais de suivre à la lettre, ou au moins d’en donner l’apparence, prévoyait également que je jouisse une deuxième fois, ...
... avant que mon chevalier servant ne s’effondre sur sa conquête. Et après le bouquet final, l’amant magnifique se tournait sur le côté et s’endormait généralement dans les deux minutes.
Mais ce soir, c’était gala ! Changement de programme. Après les confessions coquines, je lui imposais la levrette. Et sans l’avoir prévenu ! Le pauvre garçon aurait pu être totalement déstabilisé mais il se débrouilla très bien et, ce coup-ci, je n’eus pas besoin de forcer mon talent. Je finis à plat ventre, cramponnée au drap, mordant l’oreiller pour ne pas hurler. Julien m’a demandé si j’avais aimé. Je lui ai répondu que ça n’avait jamais été aussi bon.
— Je ne t’ai pas fait mal au moins ? s’inquiéta-t-il quand même avant de se tourner et de s’endormir
— Non, mon chéri, tu as été parfait.
***
La lune s’était levée, découpant la silhouette torturée des oliviers sur l’horizon. Aucun bruit ne troublait le silence. Tandis que je contemplais le ciel étoilé en repensant à cette soirée, une petite musique fit son chemin dans ma tête. D’abord presque inaudible, comme un filet d’eau qu’on devine à peine, elle serpenta doucement entre mes souvenirs, se nourrit de mes frustrations, se transforma un torrent bouillonnant, rebondit sur l’air espiègle d’Alizée et, devenue incontrôlable, m’échappa pour exploser à la face de Julien qui dormait comme un bienheureux.
Mon subconscient venait de prendre sa revanche. Le masque des convenances avait volé en éclat, jetant une lumière crue sur cette ...