1. Une grande professionnelle


    Datte: 20/07/2021, Catégories: fh, ff, jeunes, médical, vacances, fsoumise, fdomine, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, Masturbation sm, confession, initff, Auteur: Emilie, Source: Revebebe

    ... voulais. Ce serait peut-être bien que tu la tiennes au courant, pour une fois qu’on tombe sur quelqu’un de consciencieux… Allez, assieds-toi, je vais te chercher à boire. Tu m’as fait si peur tout à l’heure !
    
    Alizée ! Je l’avais complètement oubliée, celle-là ! Mais apparemment pas elle… Je t’en ficherais de la conscience professionnelle. Si tu savais, mon pauvre chéri ! Bon, je l’avoue, je ne suis pas totalement innocente sur ce coup-là. Je l’ai même un peu provoquée, la petite infirmière. Mais quand même, me relancer comme ça, sur mon portable, elle était sacrément gonflée !
    
    ***
    
    Je n’appellerai pas Alizée. J’ai horreur qu’on me force la main. Je lui enverrai un texto, poli mais très clair.
    
    Je profite d’un instant de calme après le repas pendant que Julien entretient sa planche à voile. Je devrais me méfier, il s’occupe presque autant de cet engin que de moi. Une fois, je lui ai demandé si c’était une nouvelle maîtresse. C’est le seul défaut que je lui connaisse, enfin, je crois… C’est bizarre, je suis plutôt d’un naturel très critique envers les gens, mais je n’arrive pas à être objective avec Julien. Je ne lui trouve que des qualités. Il est tellement gentil, tellement craquant. Ah, l’amour, l’amour… Bon, au moins, j’en suis consciente.
    
    Je commence :
    
    Non mais des fois ! Elle allait comprendre de quel bois je me chauffe ! Au moins, c’était clair ! Mais pas très sympa, c’est sûr… En fait ce n’étais pas exactement ce que je voulais dire. Julien avait ...
    ... raison, c’était plutôt gentil de prendre de mes nouvelles, et puis, je l’avais quand même un peu cherchée. Je n’étais pas aussi innocente que je voulais le faire croire. Je corrigeai mon texto :
    
    C’était beaucoup mieux… mais pas encore ça ! Beaucoup trop formel. Elle était cool cette fille. Au fond, je n’avais rien contre elle. Je suis sûre qu’on aurait pu être des bonnes copines dans d’autres circonstances. D’ailleurs, on devait avoir le même âge. J’effaçai tout et recommençai :
    
    Voilà, parfait. Le ton juste.
    
    J’envoyai mon texto et partis à la cuisine me servir un jus d’orange. Je n’eus pas le temps de remplir mon verre qu’un petit « ding… » m’annonça l’arrivée d’un message. Un doute parcourut soudain mon esprit. Je me rapprochai lentement de mon téléphone en me répétant que j’avais trop d’imagination et que j’étais mûre pour écrire des romans, mais je ne me trompais pas. C’était un texto d’Alizée. Réponse immédiate, elle n’avait pas perdu de temps !
    
    Je dus relire son message dix fois avant d’être certaine d’avoir bien compris. Non, non, je ne rêvais pas ! Cette fille était vraiment incroyable ! Devant mon téléphone, je fus prise d’un fou rire. Je n’arrivais plus à m’arrêter. J’imaginais ma petite infirmière dans sa tenue toute blanche, les mains moites et la culotte dégoulinante, le regard accroché à son portable en attendant désespérément un message croustillant de ma part, pendant que le médecin des urgences lui criait dessus pour qu’elle accélère. Elle avait frôlé la ...
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