Une grande professionnelle - Histoires de Sexe

Une grande professionnelle

... même s’il s’agissait de la même personne. Et pourtant j’étais venue chez elle en connaissance de cause. Je ne pouvais pas prétendre qu’elle m’avait attirée dans un traquenard ou que j’ignorais ses intentions. Elle m’avait déjà souvent parlé de ses fantasmes de soumission et j’avais accepté son petit jeu avec la cuiller. En réalité, je ne savais pas ce que je voulais. C’était une sensation très étrange qui me rappelait la première fois où j’avais dit oui à un garçon.

— Et si je n’ai pas envie ? lui demandai-je.
— Il n’y a aucune obligation. À toi de décider, mais je te connais. Je suis sûre que tu es déjà excitée comme une puce rien qu’à y penser, me répondit-elle en souriant.

Sur ce point, même s’il n’était pas question que je le lui avoue, elle n’avait pas tort. L’idée de ce petit jeu sexy et un peu trouble entre copines m’émoustillait sacrément, moi qui rêvais de pimenter mes nuits ! Je pensai à mon Julien qui m’appelait sa princesse. Je l’adore Julien. Je n’oserai jamais lui dire que je m’ennuie avec lui sous la couette. Mais Alizée me fascinait et me proposait de vivre mes fantasmes. Il fallait juste que les choses soient très claires entre nous dès le départ.

— À une condition, lui lançais-je d’un air assuré.
— Hum, je n’aime pas bien ça, mais voyons… laquelle ?
— Après, on fera une deuxième partie, en changeant les rôles. C’est moi qui donnerai les ordres et toi qui obéiras. Et tu ne pourras pas refuser ce que j’ai accepté.
— Intéressant, intéressant… mais ...

... tu n’es pas infirmière !
— Pas de problème, je me charge d’adapter le scénario.
— Ça risque de faire court, je ne peux pas être en retard au travail.
— Tu as raison, je tiens à pouvoir prendre tout mon temps. Disons demain. Et pour le même prix, je passe te chercher à la clinique et t’offre le petit déjeuner.

Ses yeux pétillaient, je compris que c’était gagné. Pourtant, elle n’était pas non plus du genre à lâcher facilement dans une négociation.

— OK, mais j’y mets aussi ma condition, me dit-elle sur un ton malicieux.
— Copieuse ! Que veux-tu ?
— Les lendemains de garde, je suis crevée et j’ai besoin de me reposer pour recharger les batteries. Après le petit-déj, tu restes avec moi pour me chouchouter, me poupougner, me cajoler et quand j’ai récupéré, tu as droit à ta revanche.
— Promis ?
— Juré ! Tu peux me faire confiance.
— Marché conclu mais, on change les rôles demain !
— Marché conclu. Maintenant, aboule ta culotte, ma belle, tu vas trinquer !

Dans l’angle de la pièce, un miroir en pied reflétait mon image et Alizée pouvait me voir sous toutes les coutures. Une mise en scène parfaite !

Je pris mon air le plus cool possible. En essayant de rester naturelle, je passai mes mains sous ma mini-jupe en jean et fis doucement glisser mon petit slip jusqu’à mes chevilles. Puis au prix de quelques contorsions qui la firent sourire, je réussis à l’ôter complètement sans me pencher en avant. Et hop ! raté pour mater mes fesses dans la glace, cocotte. Un point ...