Une grande professionnelle
Datte: 20/07/2021,
Catégories:
fh,
ff,
jeunes,
médical,
vacances,
fsoumise,
fdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
Masturbation
sm,
confession,
initff,
Auteur: Emilie, Source: Revebebe
... d’elle. Elle était extraordinairement douée pour éluder les questions et à part son métier et quelques banalités j’ignorais quasiment tout de sa vie. Alizée avait perçu la fascination qu’elle exerçait sur moi : elle allait en abuser.
Rapidement, nos digressions kama-soutresques laissèrent place à des conversations plus osées et je me rendis compte qu’elle aspirait à d’autres jeux, beaucoup moins innocents. Elle revenait régulièrement sur la soumission et le plaisir que pouvaient engendrer l’obéissance, la gêne ou la honte. J’étais bien sûr totalement hermétique à ces propos, mais il faut reconnaître qu’elle ne manquait ni d’obstination ni de talent pour me faire douter.
À ses yeux, je prenais déjà, inconsciemment, du plaisir en me soumettant à ses désirs : par exemple, notre première rencontre, situation humiliante dans laquelle j’avais su puiser une nouvelle source d’excitation sexuelle, ou ces nuits coquines avec Julien dont elle me dictait le scénario. J’aurais alors sûrement dû mettre un terme à notre relation mais elle avait déjà fait de moi sa captive consentante : plus Alizée me troublait, plus j’avais envie de la connaître et de lui plaire, quitte à en payer le prix.
J’entrai en douceur dans le monde de la soumission un après-midi, attablée à un bar. J’essayais une fois encore de m’immiscer dans la vie privée d’Alizée qui, comme d’habitude fuyait devant mes questions avec l’agilité d’une anguille. Sachant d’avance que je n’obtiendrais rien, j’allais changer ...
... de sujet quand elle m’interrompit.
— Tu veux vraiment savoir s’il y a quelqu’un dans ma vie, me demanda-t-elle le regard dans le vague.
— Oui, oui… allez, sois sympa, dis-moi !
Elle prit la petite cuiller posée sur la soucoupe de sa tasse à café, la lécha longuement puis la présenta devant mes lèvres en murmurant :
— Alors, ouvre la bouche…
Rien ne m’étonnait plus de sa part, mais je marquais quand même un temps d’arrêt.
— Et… tu me diras ?
— Promis, si tu es obéissante…
J’écartais les lèvres et elle posa la cuiller sur ma langue en ajoutant :
— Maintenant, suce.
J’aurais pu répondre que ce n’était pas dans le contrat, mais au point où j’en étais, je préférai obtempérer. La chose ne me semblait d’ailleurs pas bien gênante, en tout cas plus étrange que dégoûtante. Je suçai donc avec zèle la cuiller jusqu’à ce qu’Alizée me la reprenne.
— C’est bien, tu es une bonne fille, me dit-elle en me caressant la joue. En ce moment, personne ne partage ma vie. Voilà, ça te va ?
— Oui, répondis-je, mais c’est dur d’avoir des confidences avec toi.
— Tout se mérite, il suffit d’y mettre le prix. Et y a-t-il d’autres choses que tu voudrais savoir ? ajouta-t-elle d’un ton plein de sous-entendus.
— Bien sûr, répondis-je. Je te raconte ma vie en long et en large et toi, tu ne me dis rien. À part ton travail d’infirmière, j’ignore tout. C’est pas cool entre copines !
— OK, ça te dit de venir prendre un café chez moi, demain après-midi ?
— Et j’en saurai plus ? ...