1. Carole, le souvenir d'un job d'été (1)


    Datte: 19/07/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: chloe23, Source: Xstory

    Cela s’est passé il y a plusieurs années, dans le sud de la France.
    
    J’étais étudiante, et comme beaucoup, j’avais besoin d’argent. Je profitais donc de mes vacances pour me faire quelques centaines d’euros, avec des jobs d’été. Cette année- là, j’avais déniché un contrat pendant un mois, dans une entreprise familiale de la région.
    
    La société était dirigée par un quinqua, très sympathique, qui était sur la route la plupart du temps, pour visiter ses clients et remplir le carnet de commandes. Au bureau, je remplissais toutes les petites tâches possibles et imaginables, sous l’autorité de Carole, son épouse.
    
    Elle était beaucoup plus jeune que lui – environ 10 ans de plus que moi – et c’était une très belle femme: taille moyenne, fine, des cheveux auburn, un bronzage aux reflets cuivrés (on était en juillet), une jolie poitrine, une chute de reins bien cambrée. J’avais déjà pris conscience de ma bisexualité, et j’avoue qu’elle me faisait beaucoup fantasmer.
    
    A l’époque, j’avais l’audace et l’inconscience de la jeunesse. Lorsque j’avais envie de quelque chose, ou de quelqu’un, je n’hésitais pas à prendre des risques. Mais finalement, je n’ai peut-être pas changé tant que ça...
    
    Avec l’été et la chaleur, je m’habillais toujours légèrement, même si je ne dépassais pas certaines limites pour aller travailler. Mes minijupes étaient très, très courtes, je portais des petits tee-shirts moulants ou des chemisiers souvent déboutonnés assez bas, et je ne mettais presque ...
    ... jamais de soutien-gorge.
    
    J’avais remarqué que Carole me regardait parfois d’une manière ambiguë. Lorsqu’elle pensait que je ne la voyais pas, je sentais ses yeux fixés sur mon décolleté, ma poitrine, ou mes cuisses si j’étais assise. Ça renforçait mon attirance pour elle, mais lorsque nous discutions ensemble, elle faisait parfois allusion au fait que les femmes ne l’attiraient pas. Peut-être un peu trop pour que ce soit sincère, plutôt une manière de résister à la tentation...
    
    Un jour, j’ai eu l’occasion d’en avoir le cœur net. Un client fidèle venait de téléphoner: le patron avait oublié de lui livrer une partie de sa commande, et il en avait besoin d’urgence. Carole, qui avait pris l’appel, lui proposa de lui apporter les articles manquants sur-le-champ. Elle alla chercher la marchandise en réserve, mais elle avait besoin d’aide pour manipuler les cartons. J’étais la seule à pouvoir me rendre disponible, et elle m’a demandé de l’accompagner.
    
    Nous sommes parties dans un vieux C15, dépourvu de clim, et nous avons livré le client, à une quarantaine de kilomètres de nos bureaux. Après avoir déchargé la marchandise, nous étions en sueur, et nous sommes reparties dans une voiture où la température avoisinait les 50 degrés.
    
    C’était intenable, malgré les vitres ouvertes. Nous sommes arrivés dans un endroit assez sauvage que je connaissais bien, et j’ai demandé à Carole de s’arrêter quelques minutes pour que nous puissions respirer et nous rafraîchir un peu. Elle s’est garée ...
«1234»