1. Le slow


    Datte: 18/07/2021, Catégories: fh, jeunes, fête, école, amour, Oral pénétratio, mélo, nostalgie, Humour amourdram, prememois, Auteur: Mirthrandir, Source: Revebebe

    ... coups de soleil. Une peau de blond, ça n’aime pas les UV.
    
    J’ai éparpillé du sable sur le carrelage en vidant maladroitement mon sac, mais ma mère n’a pas râlé parce que j’avais pensé à lui ramener une boîte deechte babeluten. J’étais timide, mais diplomate.
    
    —ooOoo—
    
    En septembre, pendant que d’autres stressaient en deuxième session, j’ai fait quelques virées avec Stan, histoire de tuer le temps jusqu’à la rentrée. Et puis octobre est arrivé, avec ses bizutages et autres activités de haut intérêt socioculturel, mais je n’avais pas la tête à ça. J’ai évité les beuveries, parce que Mélanie les fuyait complètement, et ça m’a un peu éloigné de Stan.
    
    Je vivais soudain différemment, sans la présence continuelle de mon vieux copain. Je recherchais celle de Mélanie, et nous bavardions régulièrement ensemble entre deux cours, mais ça se limitait à ça. Mon amour-propre, davantage encore que ma timidité, m’interdisait de lui faire quelque avance de crainte d’essuyer un refus, même poli.
    
    Bien sûr, Stan avait remarqué mon changement de comportement, et en avait immédiatement attribué la cause à Mélanie. Mais autre chose le tracassait davantage encore.
    
    — Qu’est-ce qui lui est arrivé, à ta copine ? m’avait-il demandé le jour de la rentrée.
    — Mélanie ? À quel sujet ?
    — Déconne pas, Gus ! Dis pas que t’as rien vu !
    — Elle a un peu changé, avais-je concédé.
    — Un peu ? T’as de ces mots ! Moi, l’escamotage d’une belle paire de nichons, j’appellerais ça autrement ! Elle ...
    ... roupillait dans le champ quand la moissonneuse est passée, ou quoi ? Après tout, t’avais peut-être raison : ils étaient faux.
    
    Je l’avais remarqué, mais pour moi, ça n’avait guère d’importance. À la rentrée, Mélanie était arrivée toute proprette, vêtue sobrement, avec ses petites lunettes et des chaussures à talons plats. Ses cheveux mi-longs étaient entièrement châtains, retenus sur les côtés par deux petites pinces, et elle avait l’air parfaitement normal. À cent lieues de la blondasse m’as-tu-vu de l’année précédente, mais loin aussi de la demoiselle élevée chez les nonnes qu’elle semblait être devenue au printemps. Et, comme Stan l’avait immédiatement noté, elle n’avait plus cette arrogante poitrine qui faisait fantasmer la plupart des mâles de la faculté. Elle était rentrée dans le rang.
    
    Je me suis courageusement abstenu d’aborder la question avec elle, me contentant de lui dire qu’elle avait bonne mine et de l’interroger au sujet de ses vacances.
    
    — Je suis restée à la maison, et ce n’était pas plus mal.
    
    La réponse était polie, mais n’était pas annonciatrice de confidences, alors je me le suis tenu pour dit. Elle m’a demandé dans la foulée si le job d’étudiant n’avait pas été trop éprouvant, mais n’a pas cherché à savoir si j’étais parti en vacances, ce qui m’a évité de lui mentir. Jamais je n’aurais osé lui avouer que j’avais arpenté la plage de Nieuwpoort et supporté sur la digue les slaloms des amateurs decuistax dans le simple espoir de l’y rencontrer ...
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