Les femmes de la famille Saint-Clair d'Imbault (2) - Histoires de Sexe

Les femmes de la famille Saint-Clair d'Imbault (2)

... maintenant, il est maintenant temps que tu deviennes une femme.

— Qu’entends-tu par là maman ?

— Tu as reçu une partie de ton apprentissage qui fera de toi une femme respectable, tu dois maintenant apprendre à devenir une femme de bonne compagnie pour trouver et garder un mari qui te mettra à l’abri du besoin toi et ta descendance.

Je ne comprenais pas encore tout mais ma sœur souriait d’un air amusé de me voir dans cette situation. J’avais un peu peur.

— Romane, tu n’as absolument pas à t’inquiéter, assura ma mère en me caressant les cheveux.

— Oui, ajouta Alix, nous sommes toutes passées par là, Mamie, Maman, moi.

— Comment penses tu que notre famille soit aussi aisée ? Il faut être réaliste aujourd’hui, un homme de la haute société a beaucoup d’attentes. Généralement ils sont mariés à des femmes de grandes familles mais les mariages tournent cour à causes des adultères. Pourquoi vont-ils voir ailleurs ? Simplement car ils ont les moyens de se payer leur envies ! Les femmes de notre famille répondent simplement aux changement de la société. En public nous sommes des petites bourgeoises, de parfaite alliées en société, et en privé nous savons tout faire pour satisfaire les envies des hommes.

Je commençais doucement à comprendre, et ceci expliquait le tabou sur le sujet pendant toutes ces années. Était-ce malsain ou simplement un peu hors du commun ? N’ayant aucune référence j’étais un peu perdu. Ma mère me regardait tendrement, ses yeux semblaient me ...

... dire de ne pas m’inquiéter. Elle me prit doucement la tête et posa doucement ses lèvres sur ma bouche.

— Ma chérie, tu n’as aucune raison d’avoir peur, ta sœur est passée par là il y a deux ans, moi aussi plus jeune. Nous t’aimons et nous allons prendre soin de toi. Tu vas avoir un apprentissage pour devenir une vraie femme.

Elle se leva du canapé et me tira par les mains. Elle me prit dans ses bras pour me réconforter. Je n’étais pas inquiète mais plutôt un peu désemparée, ne sachant que dire ou faire. Comme si elle lisait dans mes pensées elle me dit : " laisse toi faire mon cœur, tu n’as qu’à te laisser guider". Elle me prit la nuque et m’embrassa longuement, sa bouche tiède me réconforta, je fermais les yeux rassurée par la bienveillance maternelle. Sa main descendait en même temps le long de mon dos, elle souleva ma jupe et passa sa main sur mes fesses sous ma culotte. La fraîcheur de sa main me crispa légèrement, mais la douceur de ses doigts me palpant doucement prit le dessus. Quelques secondes plus tard elle arrêta et me caressa le front.

— Pour le début Alix va s’occuper de toi, je suis un peu occupée ces jours-ci.

Ma sœur n’avait pas manqué un moment de la scène et nous regardait tendrement.

— Alix, je te laisse ta sœur, je suis sûr que tu seras parfaite avec elle pour débuter. Vous pouvez commencer maintenant si vous voulez.

Sans dire un mot ma sœur m’emmena à l’intérieur. Nous nous dirigions vers sa chambre. Une fois arrivées à l’étage dans l’aile ...