1. Larmes de volupté


    Datte: 12/07/2021, Catégories: f, ff, fsoumise, cérébral, odeurs, ffontaine, Masturbation fgode, fdanus, uro, scato, poésie, fantastiqu, Auteur: calpurnia, Source: Revebebe

    ... l’intime fusion,
    
    Le doux visage qui la seconde obnubile,
    
    Il ne reste au matin qu’un canapé souillé.
    
    Au lever du soleil, un rougeoiement éclaire
    
    Le salon plein de foutre de femme, mouillé
    
    De l’urine mêlée aux sécrétions de glaire.
    
    L’appartement ressemble au triste lupanar
    
    D’une femme esseulée qui la nuit se console
    
    Avec quelques jouets mouillés de son nectar
    
    Gisant sur des coussins constellés d’auréoles.
    
    Une belle épuisée par le songe excitant
    
    Sur les toilettes pisse et demeure songeuse
    
    De l’étrange contact qu’elle eut dans le mitan
    
    De sa nuit saturnale à l’action licencieuse.
    
    Avait-elle vraiment revu son doux amour
    
    Ou était-ce chimère et pure rêverie
    
    Tant ce fut réaliste : aux lumières du jour
    
    Que reste-il encore de la source tarie ?
    
    Pensive, elle caresse encore son conin
    
    Inspirée par le songe aux cendres voluptueuses.
    
    Ses doigts qui se promènent au sillon féminin
    
    Invitent aux sensations de nouveau fructueuses.
    
    Son sexe est douloureux, tant de masturbation
    
    Finit par irriter quelque ...
    ... peu les muqueuses.
    
    Qu’importe que son corps fasse réprobation,
    
    La menstrue la surprend de ses humeurs visqueuses.
    
    La phalange d’index au clitoris roulé
    
    Stimule le bouton comme un chapeau d’évêque,
    
    Tandis qu’entre les fesses un étron bien moulé
    
    Glisse - êtes-vous choqués ? Il faut bien qu’elle défèque.
    
    Elle s’est concentrée sur cette sensation
    
    De l’anus écarté au passage des selles
    
    Le parfum d’excrément fait l’érotisation
    
    Mêlé de la sueur issue des creux d’aisselles.
    
    Elle s’observe nue aidée de son miroir.
    
    Malgré ses yeux creusés elle se trouve belle,
    
    Car dans son cœur renaît une pincée d’espoir
    
    En jetant du tampon le sac à la poubelle.
    
    Tandis qu’un chant d’oiseau égaye le printemps,
    
    Son doigt s’est inséré dans l’intime gainage,
    
    Afin de collecter au vagin palpitant
    
    Un badigeon sanglant pour tracer une image.
    
    Elle trace un visage au beau milieu du mur
    
    Au beau milieu du mur blanchâtre des toilettes.
    
    Avec l’enduit de sang que l’on prétend impur
    
    Se dessine un portrait décoré de violettes. 
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