1. Larmes de volupté


    Datte: 12/07/2021, Catégories: f, ff, fsoumise, cérébral, odeurs, ffontaine, Masturbation fgode, fdanus, uro, scato, poésie, fantastiqu, Auteur: calpurnia, Source: Revebebe

    Écoutez la chanson lancinante du vent
    
    Qui raconte l’histoire érotiquement triste
    
    De la belle Alexane allongée au divan
    
    Rêvant d’une compagne en tenue naturiste.
    
    Elle aimait une femme aux parfums enchanteurs
    
    De violette et de rose, et aux cheveux de flamme,
    
    Mais dont les regards doux étaient traitres, menteurs
    
    Et les baisers aussi dangereux qu’une lame.
    
    Alexane, couchée, se souvient des douceurs
    
    Que sa gracieuse amie, prodigue de caresses,
    
    Répandait sur sa peau et des bras ravisseurs
    
    De sa liberté dans de charnelles ivresses.
    
    Elle aimait être nue devant le regard fier
    
    De sa compagne qui, en sévère Amazone,
    
    Savait la provoquer aux tempêtes de chair
    
    Où l’extrême plaisir dans tout le corps résonne.
    
    Sa joie consistait à se soumettre souvent
    
    Aux caprices excitants de sa rude maitresse
    
    Qui la déshabillait - oui, mais c’était avant.
    
    Elle est seule à présent ; le silence l’oppresse.
    
    Dans cette évocation humide de sanglots
    
    Des souvenirs lascifs de l’heure révolue
    
    Des doux moments fanés presqu’aussitôt qu’éclos,
    
    La belle met un doigt dans sa toison poilue.
    
    Elles étaient naguère, ici, se pelotant
    
    Dans le creux de la nuit dans des joutes saphiques.
    
    Maintenant elle est seule et nue en sanglotant
    
    Et se remémorant des charmes magnifiques.
    
    Dehors la brise apporte un air doux, sensuel
    
    Qui fait aspirer à se nourrir de luxure.
    
    La belle solitaire, en l’abandon cruel,
    
    Se soigne en caressant une plaie ...
    ... qui suppure.
    
    Les larmes de ses yeux s’accompagnent à présent
    
    De celles que le sexe, attouché des mains, pleure,
    
    Lorsque l’index parcourt, en un geste apaisant,
    
    Le clitoris sous son fourreau où il affleure.
    
    Se manuellisant, elle espère toujours
    
    Que son amour perdu pourra un jour renaître
    
    Dans l’espérance d’un improbable retour
    
    Du bonheur envolé hier par la fenêtre.
    
    Les gens passent en la rue, ignorant le tableau
    
    Terriblement lascif des jolies mignardises
    
    Que dans l’excitation, une femme en solo
    
    S’offre afin d’oublier la solitude grise.
    
    La manusturation calme son mal odieux.
    
    Son fantasme la mène à la folle utopie
    
    Où elle est sacrifiée, dénudée, à des dieux
    
    Assoiffés de sang pour la faute qu’elle expie.
    
    Elle plonge au vagin un long vibromasseur
    
    Qui est comme un poignard par lequel elle s’immole
    
    Avec la rage au cœur. Cet objet enfonceur
    
    Poussé au maximum fait ce dont elle raffole.
    
    Elle en possède un autre et le met dans le trou
    
    Que Sodome a nommé pour les jeux pédérastes,
    
    Mais que les filles aussi, nonobstant le courroux
    
    Des bien-pensants adoptent et en sont enthousiastes.
    
    Son corps est un volcan en éruption, soudain,
    
    Quand un long feulement déchire le silence.
    
    Dans l’ébullition du cratère incarnadin,
    
    Jaillit une fontaine à l’intime substance.
    
    Le cri de volupté est appel dans la nuit
    
    Une offrande au destin, humectée de cyprine
    
    Se répandant en perles à la lune qui luit
    
    Pour que revienne ...
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