Catherine et les sortilèges - 1
Datte: 09/07/2021,
Catégories:
Humour
Masturbation
Inceste / Tabou
Auteur: Axelya, Source: xHamster
... Catherine ne s’étonna pas de ce nouveau tour que prenait la soirée, elle était coutumière de songeries érotiques, palliatif auquel elle avait souvent recours en cette période de célibat. Celle de ce soir-là était particulièrement épicée. Elle imagina en effet le sculpteur du satyre priapique, beau jeune homme, ami de Huysmans, poète maudit à ses heures perdues, dilapidant l’héritage familial dans les bordels les plus cotés. Catherine, quant à elle, se prostituait dans la maison de Madame Auzoux, maîtresse-femme, ancienne pensionnaire elle-même. L’endroit bénéficiait de tout le confort moderne et de l’éclairage au gaz. Suivant la mode de l’époque, le style des chambres était des plus varié et exotique, passant de la suite chinoise à l’alcôve mauresque sans oublier la chambre de torture médiévale.
Les filles attendaient, dans la pièce principale, sous la lumière des becs de gaz. Entre toutes les beautés assises ce soir-là sur les larges canapés de l’entrée, Frida la Rousse, prussienne à l’opulente poitrine dont la blancheur n’était troublée que par un saupoudrage de taches de rousseur, Thérèse, jeune campagnarde avec qui Catherine parfois tuait l’ennui en partageant quelques instants de tendresse, Rose, la brune volcanique, une furie de sommiers disaient-ils, le jeune homme fit son choix. Il n’hésita pas longtemps, prenant la main de Catherine tout en saisissant une bouteille de champagne, l’entrainant vers une chambre à l’étage. Le ...
... décor était rococo, les murs habillés de grandes glaces. Au-dessus du lit immense, couvert d’une parure rouge, trônait un chérubin plaqué or, figuration d’Eros, arc tendu vers le ciel, brillant de mille feux. Catherine rit en se jetant en arrière sur le lit, précédant l’homme de peu. Ses mains s’affairèrent à la délester de son corsage. Son ample poitrine libérée, il s’attela aussitôt à sucer l’un des mamelons tout en pressant l’autre entre deux doigts. « Ne souhaiteriez-vous pas plutôt, Monsieur, que je prenne votre désir en main ? » dit-elle, souriant de sa bouche la plus gourmande. Mais non, il n’avait qu’un souhait, descendre plus bas, au creux des jupons, atteindre la plaie vibrante entre les cuisses, calmer son irritation ardente de la douceur de sa langue. L’homme saisit la bouteille de champagne et versa quelques gouttes sur les cuisses de Catherine. Il les lécha aussitôt avec avidité.
La main droite de Catherine, quant à elle, venait de plonger dans l’eau, caressant son ventre en douceur, franchissant le mont de Vénus pour appliquer plus bas la pression. Elle n’eut pas longtemps à attendre avant que, au milieu des clapotis, un délicieux orgasme l’envahisse. Catherine poussa un petit cri aigu qui la surprit elle-même.
« Quel étrange soirée » pensa-t-elle en s’essuyant après être sortie de l’eau. Quel rêve saisissant et intense. Pour un peu, elle aurait cru sentir la tête du sculpteur, son bel amant, s’agiter sous son ventre.