1. Catherine et les sortilèges - 1


    Datte: 09/07/2021, Catégories: Humour Masturbation Inceste / Tabou Auteur: Axelya, Source: xHamster

    ... d’Océanie. Ce qui au départ avait été une simple toquade s’était transformé au fil du temps en une véritable passion et son petit deux pièces commençait à être sérieusement encombré d’objets et de babioles diverses.
    
    Dans un premier temps, elle ne remarqua rien de nouveau dans la vitrine de l’antiquaire. Le fauteuil cabriolet Louis XV, avec ses affreux coussins verts n’avait toujours pas trouvé preneur. Les mêmes tableaux XVIIIème décoraient le fond de la devanture. Un nouvel objet, posé au milieu d’autre bibelots sur une table basse attira finalement son attention. C’était une statuette en bois peint, noire, de taille modeste, représentant une créature grimaçante. La chose se tenait accroupie. Comme un bélier, elle portait deux cornes recourbées sur la tête. Au milieu d’une barbe fournie s’ouvrait une large bouche lippue d’où jaillissait une langue obscène. Dans la partie inférieure, un imposant phallus se dressait entre deux sabots, si haut qu’il rejoignait presque la langue. La sculpture lui sembla de facture grossière, pratiquement de l’art brut. Elle aurait dû lui inspirer du dégoût mais elle ne pouvait s’empêcher de la regarder. Elle frissonna, malgré la température agréable de fin d’après-midi.
    
    Elle se décida à entrer dans le magasin. Monsieur Maubert, le propriétaire, s’avança à sa rencontre, la saluant de manière obséquieuse.
    
    - Que puis-je faire pour vous, chère cliente ?
    
    - J’aimerais avoir des renseignements sur la nouvelle statuette que vous avez en ...
    ... vitrine. Une espèce de satyre…
    
    - Une nouvelle statuette ? Je n’en ai pas souvenir…
    
    Catherine dut montrer l’objet à Maubert, qui fit la moue.
    
    - Ce doit être Monique qui a posé là cette… chose. Attendez, je vais consulter la fiche.
    
    L’homme se rendit dans l’arrière-boutique et revint quelques secondes plus tard, un bout de bristol à la main. Catherine s’étonnait à chaque fois de l’archaïsme dont faisait preuve l’antiquaire en ne disposant pas d’un système de classement numérique mais cela contribuait au charme de la boutique se disait-elle.
    
    - Voyons, dit-il en chaussant des lunettes. Je dois bien avouer que nous savons bien peu de chose sur la provenance de ce « petit bonhomme ». Nous l’avons acheté lors d’une vente aux enchères. L’expert nous indique qu’il date de la fin du dix-neuvième siècle, sans doute l’œuvre d’un artiste décadent qui a voulu reproduire une facture médiévale. Il s’est également basé sur des modèles beaucoup plus anciens, en mélangeant des représentations classiques de Pan et de Priape.
    
    Catherine l’écoutait d’une oreille distraite, le regard rivé sur la statuette. Elle lui semblait petite et fragile mais elle n’avait qu’une seule envie : la prendre dans ses mains et la caresser. La dernière fois qu’elle avait ressenti une telle sensation, c’était devant une sculpture Yoruba en provenance du Bénin, qu’elle avait aussitôt achetée, pour une somme astronomique.
    
    - Je la prends, murmura-t-elle.
    
    Maubert ne put réprimer un léger haussement ...