1. Une lueur dans les ténèbres...


    Datte: 18/05/2018, Catégories: fh, jeunes, médical, uniforme, amour, massage, Oral pénétratio, historique, Auteur: Sofie, Source: Revebebe

    ... savoure ce moment comme le dernier. Antoine a toujours son sexe en moi, je le sens dur et vigoureux. Quoiqu’il arrive notre désir reste intact. Je sais qu’il lit dans mes yeux de l’inquiétude, c’est plus fort que moi. Il dépose un baiser sur mon épaule puis un autre sur le menton, tout en reprenant timidement ses pulsions. Je retrouve bien vite une attitude plus libérée et nous reprenons notre concert de hanches.
    
    Les assauts incessants et rapides d’Antoine produisent en moi, tout d’abord, une pointe puis une onde parcourant toute ma chair. Les frissons saisissent ma peau, mon cuir chevelu me chatouille de toute part. je regarde fixement mon amant puis tout s’accélère, ma gorge se rétracte, mon corps tremble, mes pupilles se laissent aller. Ma main tape le torse de mon partenaire, j’essaye vainement de m’agripper à quelque chose. En vain, j’ai le sentiment de plonger, de tomber et finalement j’expulse un cri irraisonné. Mon échine est glacée, mes cuisses embrasées. Je n’ai jamais ressenti une telle sensation, une telle débauche de désir. Mon corps est inerte, mon esprit envolé.
    
    Ce n’est qu’une seconde volée de frissons qui me fait peu à peu reprendre contact avec la réalité. Antoine s’agite, rendu fou sans doute par mes gémissements saccadés. Son corps est plus que jamais plaqué contre le mien. Un dernier regard et un ultime mot. « Isabelle », c’en est trop pour lui. C’est à son tour de connaître l’orgasme. Un râle plein de soulagement souffle dans mes oreilles et au ...
    ... fond de moi sa semence jaillit. Antoine essaye de retenir au maximum sa jouissance totale en me procurant de savoureux derniers mouvements de reins. Finalement il s’effondre sur le flanc, tentant de reprendre son souffle. Je m’étonne de passer ma main sur ma toison humide puis sur mes lèvres encore largement écartées. Je rougis au toucher du cocktail de nos deux liqueurs qui coule sur l’intérieur de mes cuisses.
    
    Peu après, mon compagnon prend ma main et s’amuse à croiser nos doigts. Il me contemple de haut en bas. Il semble apprécier mes formes fines sans grande courbe néanmoins. Brutalement il se fixe, des traits plus durs, plus anxieux s’esquissent sur son visage. Surprise, je tente de déceler la raison de ce changement d’état, est-ce moi ?
    
    Je détourne la tête dans la même direction que celle de mon amant. Aussitôt, je comprends le motif de tout cela. Nous regardons l’un comme l’autre, ses bottes et son fusil. Un dur retour à la réalité, à notre quotidien. L’instant magique est rompu. Tout reprendre les incertitudes, le doute, la peur et la mort.
    
    Un bruit strident retentit, maintes fois répétées, nous parvenons à le discerner. D’autant que ces derniers jours, ce son est régulier. Il s’agit des sifflets des sergents-chefs pour annonce un assaut. Antoine, le soldat Antoine se lève, résigné. Un silence de plomb pèse dans la pièce.
    
    A quoi bon se parler ? Que se dire ou se promettre ? Ici, aucune promesse n’a de sens, ni d’avenir.
    
    Il est à demi rhabillé et me tend ...
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