1. J'ai encore rêvé d'elle


    Datte: 06/07/2021, Catégories: ff, ffh, cadeau, fépilée, revede, Oral glaçon, Auteur: , Source: Revebebe

    Il y a quelque temps, j’ai fait un rêve. Dit comme ça, tu me répondras« bah oui, comme tout le monde, toutes les nuits ». Oui, certes, classique me diras-tu. Mais je précise cela pour deux raisons :
    
    Évidemment, ce qui va suivre pourrait paraître exagéré ou enjolivé. Mais il n’en est rien ! On y trouvera environ 98,72% de véracité. Certes, je ne connaissais pas le motzōri avant de l’écrire, mais c’est juste une petite précision littéraire. Considérons tout cela comme une forme de licence poétique.
    
    Alors, toujours partante pour découvrir la suite de cet onirisme onaniste ?
    
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    Nous sommes en terrasse d’un café,al fresco. Pas de lieu précis, le décor est flou, les tables autour également. Il fait beau, c’est très certainement l’été. Ciel bleu, quelques cirrus diaphanes, je ressens la réconfortante chaleur du soleil, sans pour autant avoir trop chaud. Devant nous, deux pastis bien frais. Je vois la condensation qui s’écoule à grosses gouttes à l’extérieur du verre. C’est un rêve, tout est aussi parfait que possible. Tes paupières sont discrètement maquillées, couleur zinzolin. Pas de rouge à lèvres (ou toute autre couleur d’ailleurs), mais elles paraissent légèrement brillantes. Peut-être le Ricard ? Tes cheveux sont attachés. Tu portes un débardeur violet et une jupe gris perle qui t’arrive sous les genoux. On voit se profiler imperceptiblement sur l’épaule droite une bretelle de soutien-gorge blanc. Tes pieds nus sont sanglés dans une ...
    ... paire de sandalettes zōri. Ta peau est bronzée, un hâle sain qui respire la santé. Tu sembles détendue, joyeuse, insouciante, riante. Tu es belle. Désirable. Pétable. Nous avons une discussion animée, pleine de rires et de clins d’œil. Je nous vois de l’extérieur, je suis spectateur de cette scène. Je n’entends pas vraiment ce qui se dit. Je suis à la fois moi-même et un autre qui nous observe. Enfin bon, c’est un rêve quoi.
    
    Subitement, je réintègre ma cage de chair et d’os et je m’entends te dire :« À ce soir alors ». Tu te lèves gracieusement, me tournes le dos et t’éloignes.
    
    Fondu au noir…
    
    La caméra de mon imaginaire est juste derrière ta tête. Tu es dans un couloir sombre. Tu te tiens devant une porte anthracite. J’éprouve confusément ce que tu ressens : une certaine appréhension teintée d’excitation. Tu n’es pas effrayée en soi, mais tu hésites. Tu ne sais pas vraiment ce qui t’attend, même si tu t’en doutes un peu. La peur de l’inconnu se mêle à une certaine ivresse résiduelle qui te pousse finalement à agir. En posant ta paume sur la poignée, une infime décharge électrique te parcourt l’échine. Tu ouvres la porte…
    
    C’est une chambre d’hôtel. Les lumières sont éteintes. Des bougies sont disposées autour d’un lit circulaire, sur des guéridons et une table basse. Au sol, une épaisse moquette sombre, dont on ne distingue pas la couleur exacte dans la pénombre. De pesants rideaux rouge cinabre sont tirés. Quelques gros coussins et un couvre-lit en satin pourpre ...
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