Les Amazones - Épisode 3
Datte: 23/01/2018,
Catégories:
fh,
ff,
ffh,
frousses,
neuneu,
entreseins,
facial,
Oral
fist,
fdanus,
fsodo,
historique,
historiqu,
Auteur: André 59, Source: Revebebe
... la pénombre de la tente, je caressais sa peau nue, perlant de transpiration, laissant mes doigts glisser dans le fin sillon de sa cambrure, descendant jusqu’à ses fesses et ce petit anneau plissé que je venais d’explorer. Elle n’était que courbes et rondeurs. Avec une telle sensualité à fleur de peau, comment pouvait-elle autant rayonner d’innocence ?
Elle et moi, nous étions nés à la mauvaise époque, je la voyais bien prêtresse d’un culte sauvage dédié à la fertilité et à la déesse de la beauté. Putain à la fois vénérée et intouchable. Et j’aurais sacrifié à son culte et à celui de Priape avec toute la ferveur d’un nouveau converti. En fait, je n’avais pas à chercher les Amazones, j’en avais déjà une à mes côtés. À moitié assoupie, elle reposait sur son lit de camp, détendue et heureuse. J’étais son confesseur, je continuai donc notre conversation.
— Isabella. Tu m’as menti l’autre jour lors de ta confession. Ce chaman indien et ce jeune guerrier… Reconnais-le. Ce n’était pas la première fois que tu te donnais à un homme.
— C’est vrai, le plaisir, je l’avais déjà découvert au couvent. Mais je n’ai pas vraiment menti. Ce n’était pas avec un homme.
— Tu veux dire… avec une femme ?
— Oui. Mais pas seulement…
— Je ne comprends pas…
Elle pouffa et m’embrassa.
— Ce que tu peux être niais. Tu es vraiment adorable.
Allongée près de moi, elle reposa sa tête sur ma poitrine alors que je caressais ses cheveux. Elle me regarda. Elle n’avait pas l’air farouche de la ...
... première fois. C’était plutôt un air mutin, coquin. Celui qui fait battre le cœur des plus jeunes et ravive la nostalgie des plus vieux, celui qui vous amène à accomplir les plus beaux exploits ou les pires bêtises pour avoir le simple plaisir de le revoir se poser sur vous. Ses doigts couraient sur ma poitrine et s’amusaient à caresser les poils de mon torse.
— Quand je suis arrivée au couvent, j’étais une véritable petite bête sauvage. J’étais en état de révolte permanent, harcelée par des demandes incessantes en mariage. Pour moi, ma vocation était de servir Dieu, de prier, méditer, m’instruire. J’aspirais à trouver enfin la paix et le soulagement. À l’abri de ces murs, j’espérais consulter tous les livres que je voudrais et découvrir d’autres horizons. Pourquoi seul un homme pourrait-il être savant ? Je voulais rester libre et tout le monde ne pensait qu’à m’unir par les liens du mariage. Je les voyais, tous ces prétendants. Tous riches. Tous vieux, laids, libidineux. Leurs regards dégoulinaient sur moi. Ils me faisaient horreur.
— Je comprends, mais reconnais qu’il est difficile de rester insensible à ta beauté.
— Justement, cette beauté, c’est ma croix. On me disait jolie. À mes oreilles, c’était une insulte. Mes seins, mes fesses, cette fente entre mes cuisses et ces poils qui avaient poussé, ces menstruations qui indiquaient que j’étais féconde… Tout me répugnait. Je ne supportais plus de voir mon propre corps nu quand je devais prendre un bain. C’était un objet de ...