1. 1968 : une révolution puissance X (2)


    Datte: 23/01/2018, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: blueyes, Source: Xstory

    ... gamme d’accords intellectuels, de projets communs, de serments aussi, et, plus badin mais pas anodin, bien au-delà des mots, tous les chuchotis et gazouillis, les babillages quasi infantiles, signes de l’infinie tendresse qui unit deux êtres.
    
    Et l’impétueux désir sexuel pour subsumer cette harmonie.
    
    Certains mercredis après-midi, les amoureux se réfugiaient dans la chambre de Philippe. Sandrine composait, à son rythme, l’abandon calculée de sa vertu, alternant refus et absence d’objection. Chaque étape, irréversible, annonçait une prochaine concession. Les mains fureteuses du garçon gagnaient ainsi du terrain dans la conquête de la chair adorée. Le dévoilement du tissu dévoilait au garçon des promesses de volupté infinie. Une règle tacite légitimait la symétrie, ainsi à chemisier déboutonné répondirent chemise ouverte ; à robe ou jupe troussée, pantalon baissé…. Ils se dépouillèrent progressivement de leurs oripeaux.
    
    Inévitablement, avec l’effeuillage, la friction des peaux prospéra encore en intensité.
    
    Leurs regards s’étaient croisés pour la première fois au début de l’automne. Désormais, le printemps ensoleillait les libidos. Le mois de mai 1968 débutait. Sandrine, fidèle à son éducation conservatrice résistait à l’ébullition hormonale. Mais la révolution génitale était à l’œuvre. Ce n’était pas encore la lutte finale. Elle se laissait juste, complaisamment, lutiner par Philippe. La preuve d’une indéniable adhésion à l’insurrection charnelle ? Elle acceptait ...
    ... maintenant le dénuement quasi intégral. À l’exception notable des sous-vêtements !
    
    Un mois encore, elle s’arc-bouta à une limite infranchissable : l’interdiction de pénétration.
    
    Pas de hasard, si la coquette avait sensiblement enrichi sa lingerie. La petite culotte, ajustée à la taille fine, n’avait rien de provoquant, juste un emballage parfaitement suggestif. Un subtil énoncé satiné pour une équation érotique paradoxale, une convergence quasi miraculeuse - des hanches étroites de jeune vierge et un bassin évasé de femelle féconde - qui se résolvait par un léger bombement à l’endroit des délices, du bijou inestimable. Le soutien-gorge était toujours assorti. Elle privilégiait le balconnet. Il rehaussait le galbe de ses adorables protubérances mammaires. Le choix des modèles et des tons, prédilection pour le rose, sa couleur préférée car accordée à son teint claire, quelques fioritures de dentelles, autant d’artifices qui, mine de rien, exaltaient l’arrondi naturel de la poitrine.
    
    Imaginez le jeune mâle torturé par le spectacle d’un tel champ de douceur, assemblage improbable de muscles vifs et d’articulations si fines. La fragilité en puissance. La grâce et la sensualité d’un paysage idyllique mais mouvementé car, sur cette étendue paisible s’épanouissent des nuances tapageuses. Thibaud extrapole le relief somptueux des deux collines, il n’ose se figurer l’arrogance des tétons. Plus bas, le mystère est total, opaque, impénétrable. Un ridicule triangle de tissu barre ...
«1234...7»